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EDUCATION : le programme TOP EDUQ veut faire de l’autonomisation son nouveau crédo pour une réussite dans le secteur

mercredi 28 septembre 2016


Les réseaux chargés du pilotage du programme « Toutes et tous pour une éducation de qualité (TOP EDUQ) » ont animé un point de presse ce mardi 27 septembre 2016 à Ouagadougou. Ils ont donné des précisions en ce qui les orientations pour la mise en œuvre effective dudit projet.

« Toutes et tous pour une éducation de qualité (TOP EDUQ) », c’est le nouveau programme mis en place par des réseaux intervenant dans le secteur éducatif au Burkina Faso, au Bénin et au Sénégal en collaboration avec Solidarité laïque en France et l’agence française de développement (AFD). L’enjeu du présent programme est de mettre en œuvre un certain nombre d’initiatives qui répondent à une double exigence en matière d’éducation de la communauté internationale a savoir l’accès pour tous à l’éducation mais aussi à la qualité de l’éducation selon le délégué de Solidarité laïque Roland Biache. Il vient remplacer le Programme de développement des réseaux pour l’éducation en Afrique de l’Ouest (PRODERE AO) qui, durant une décennie, a fait ses preuves comme l’a confirmé le président du Réseau des acteurs de développement de l’éducation au Bénin (RADEB) Paul Loko. Il a rappelé que le programme a regroupé deux volets essentiels.

Le premier a permis aux acteurs de la société civile issus du Burkina Faso, du Béni, du Niger, du Mali, du Sénégal, et de la France, intervenant dans l’éducation de se mettre ensemble afin de mener à bien des plaidoyers auprès des gouvernants pour l’atteinte des objectifs fixés. Dans un second temps, ledit programme a permis aux membres du réseau de travailler ensemble au niveau national tout comme transnational, ce qui a permis des échanges d’expérience, a-t-il souligné. Grâce à ce programme, les acteurs ont été outillés à travers des formations telles que : comment conduire un plaidoyer ? Comment capitaliser les actions posées ? Comment lire les budgets ?

Dans le second volet, le programme a également permis aux acteurs d’être source et force de propositions aux gouvernants dans les pays dans lesquels ils sont appliqués ; a relevé Paul Loko. Si la mise en œuvre du programme a connu un succès au près des acteurs de la société civile, il l’a également été auprès des apprenants, a souligné le président du Réseau des organisations pour le développement de l’éducation au Burkina (RODEB) Albert Yembi Béremwidougou. Il donne certains exemples qui sont entre autres : le renforcement des capacités des structures scolaires par l’équipement des tables bancs, la formation pédagogique au profit des enseignants, la construction des écoles, etc. Se basant sur ces réalisations qu’il considère comme des acquis pour le compte du PRODERE AO, le président du RODEB ne cache pas sa satisfaction.

TOP EDUQ : le nouveau programme pour l’autonomisation

Si tous sont unanimes en ce qui concerne l’atteinte des objectifs après une décennie de mise en application du programme qui est à son terme, il faut penser à un autre qui prendra en compte non seulement les objectifs précédents mais également de nouveaux objectifs. Et c‘est ce qui est à la base du nouveau programme dénommé « 

Toutes et tous pour une éducation de qualité (TOP EDUQ) ». Le président du RADEB Paul Loko, a indiqué que le TOP EDUQ vient conduire le réseau à l’autonomisation surtout en matière de ressource financière et technique. C’est un programme qui concerne trois pays africains à savoir le Burkina Faso, le Bénin et le Sénégal. Sa mise en application va nécessiter un budget évalué à 1 million 500 milles Euro (soit plus de 980 millions de francs CFA), si on en croit le délégué aux actions internationales Vincent Daloneau.

Du côté des acteurs l’on ne se fait pas d’illusion, on a conscience qu’il s’agit d’une somme faramineuse dont sa mobilisation nécessitera des efforts. Cependant la confiance y est selon les explications données par Albert Yembi Béremwidougou. Il a confié que le réseau dont il a la charge s’y attèle déjà en élaborant un modèle économique. Il rappelle que le même modèle est aussi appliqué aux autres organisations des pays membres du réseau tout en tenant compte des réalités de chacun. Toutefois, « devenir autonome ne signifie pas se passer de tout partenariat » a-t-il rappelé. Albert Yembi Béremwidougou soutient qu’à la différence de l’ancien programme où le financement est effectif grâce au partenariat de Solidarité laïque et l’agence française de développement (AFD), le nouveau voit plutôt ses partenaires diversifiés.

Il faut rappeler que le nouveau programme va s’étaler sur deux années et prendra fin en juin 2018. La conférence de presse qui s’est déroulée ce mardi 27 septembre 2016 à Ouagadougou a servi de une cérémonie de lancement. Un rendez-vous qui a regroupé des acteurs des différents réseaux venus du Bénin, du Sénégal, et bien sur du Burkina Faso, bien épaulés par leurs partenaires financiers.

Thierry Kaboré
TOUTE INFO, Quotidien burkinabè en ligne