Le réseau d’associations et Mouvements de Jeunes pour un Développement durable(RAMJDD) qui se revendique de la société civile, compte faire entendre sa voix sur les sujets qui font l’actualité dans le pays.Ainsi qu’il l’a fait ce 24 Octobre à travers une conférence de presse.

C’est tout d’abord la question des parcelles qui a retenu l’attention des conférenciers qui disent féliciter la Commission d’Enquête Parlementaire(CEP).Laquelle a, aux dires de la RAMJDD, agi « dans le sens des aspirations profondes du peuple d’Enquête de justice. » Mieux, le réseau appelle les autorités à aller plus loin en procédant à la mise en exécution des recommandations sorties du rapport de la CEP ainsi que de la prise de mesures en vue d’ « assainir »l’activité immobilière au Burkina ;question de mettre fin aux trafics d’influence jadis en vogue dans le secteur.

Un civil comme ‘‘premier flic’’

Le sujet brulant de la sécurité, n’a pas échappé aux membres de l’association. Ils estiment que la polémique actuelle faisant planer le doute sur la compétence du ministre en charge de la Sécurité Intérieure est stérile :« En tout état de cause, nous sommes opposés à la nomination d’un ‘’corps habillé’’ à la tête de ce ministère ». Pour le président Fabrice Sawadogo, ce serait un dangereux précédent : « Quand les militaires vont goutter au pouvoir, ils voudront s’en accaparer ainsi que l’attestent les actions du RSP [Régiment de Sécurité Présidentielle]. » Et de poursuivre, si tant est que l’actuel ministre de la Sécurité doit être remplacé, ce le sera par un autre civil. C’est un des acquis du peuple insurgé d’Octobre 2014.Le réseau appelle d’ailleurs à une refonte de l’armée objet selon lui, de tiraillements entre forces de défense d’un côté et forces de sécurité de l’autre.
Soumana Loura
TOUTE INFO, Quotidien burkinabè en ligne