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GREVE DES CHAUFFEURS ROUTIERS : Plus de peur que de mal

jeudi 9 février 2017


Prévu pour se tenir jusqu’au vendredi 10 février 2016 la grève de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso (UCRB) qui a débuté ce jeudi 8 février 2016 n’aura duré que quelques heures. Les chauffeurs routiers sont en effet revenus sur leur décision. Malgré ce revirement de situation, un vent de panique a soufflé sur la capitale.

Une grève a toujours des conséquences. L’on se rappelle de la dernière que l’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso (UCRB) a observée. Cela a entrainé une pénurie d’essence ce qui a considérablement ralenti le quotidien et même l’économique des Burkinabè surtout dans la capitale. Les Ouagalais ont toujours en mémoire ce fameux arrêt d’activités. C’est pour cela qu’à l’annonce de la grève des chauffeurs routiers, un vent de panique a soufflé sur Ouagadougou. Une psychose s’est en effet emparée de la population qui avait un seul objectif, faire le plein de ses moyens de déplacement. Même si quelques heures après avoir lancé le mot d’ordre de grève, l’union est revenue sur sa décision en le suspendant, ceci n’a pas empêché la population de paniquer. Ce sont des files d’attente que l’on a observé dans les stations d’essence. Et en quelques heures, les stations sont obligées de fermer car étant à sèche. Même des grandes stations n’étaient pas épargnées. Par moment, l’on a assisté à des scènes de dispute entre certains clients.
Il est important de rappeler que les chauffeurs routiers ont voulu exprimer leur ras-le-bol aux autorités burkinabè. Ils accusent en effet les forces de sécurité de rackets. C’est donc suite à des échanges avec les autorités compétentes que l’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso a accepté de suspendre la grève. Plus de peur que de mal ; car finalement nous n’aurons pas à subir les désagréments subis lors de la précédente grève.

Thierry KABORE

TOUTE INFO, Quotidien burkinabè en ligne