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Procès du dernier gouvernement du régime Compaoré : Le M/PRSCA encourage la Haute Cour de justice

jeudi 27 avril 2017


Le Mouvement/plus rien ne sera comme avant (M/PRSCA) était face à la presse ce mercredi 26 avril 2017. Le coordonnateur national dudit mouvement Idrissa Nogo a communiqué sur le procès des membres du gouvernement Luc Adolph Tiao qui s’ouvre ce jeudi 27 avril 2017, celui en attente du coup d’Etat du 16 septembre 2015, et les activités de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER).

Le procès des membres du gouvernement Luc Adolph Tiao est l’un des procès attendu par le peuple burkinabè. Il va débuter ce jeudi 27 avril 2017. Depuis l’annonce de la date d’ouverture effective, chacun y va de son commentaire. C’est le cas du Mouvement/plus rien ne sera comme avant (M/PRSCA), qui à travers la voix de son coordonnateur national Idrissa Nogo s’est prononcé sur la question. Il considère en effet l’ouverture du procès comme étant une page nationale de la vérité historique qui s’ouvre. « Par ce jugement, l’espoir renaît chez les Burkinabè » a-t-il renchéri. C’est donc au nom de cet espoir, qu’il a tenu à saluer et féliciter ce qu’il appelle, le courage et l’esprit d’indépendance de la Haute Cour de justice ; l’institution chargée de juger le dossier en question. Malgré ces encouragements, le monsieur a préféré jouer à la carte de la prudence. En effet, si Idrissa Nogo n’a pas manqué d’encourager et de féliciter la juridiction, il estime qu’il parait plus prudent d’attendre qu’elle pose des actes concrets majeurs avant de croire à ce qu’il qualifie de résurgence-miracle. Résurgence-miracle parce que d’après lui, la Haute Cour de justice qui est chargée aujourd’hui de décider de l’avenir des membres de l’ancien exécutif sous Blaise Compaoré a été créée par le régime de ce dernier, qui l’a mise délibérément en hibernation. « Elle ne fait donc que rattraper ceux là qui l’ont créé pour aussitôt l’étouffer » a-t-il soutenu.

La justice militaire décriée

L’autre procès également attendu par le peuple burkinabè c’est celui du coup d’Etat du 16 septembre 2015. Si l’institution chargée du procès des membres du gouvernement déchu a été félicité par le coordonnateur national du M/PRSCA, celle en revanche chargée du procès du coup d’Etat a été critiquée par Idrissa Nogo. Il accuse ici la justice militaire d’un supposé fricotage dudit dossier. Le supposé fricotage dont il est question ici, prolonge l’attente chez les Burkinabè d’après lui. Il estime également, qu’il éloigne la lumière chez des personnalités civiles et militaires supposées impliquée et qui peuvent s’être retrouvées en toute bonne fois au mauvais endroit et au mauvais moment. Pour le conférencier, il est impératif que la justice militaire suive les pas de son homologue. Pour lui, elle doit rapidement dire le droit afin que les innocents soient libérés, et que les auteurs du coup d’Etat formellement inculpés payent le prix de leur forfaiture.

Idrissa Nogo ne veut pas de la CODER

La Coalition pour la démocratie et la réconciliation (CODER) n’est pas dans les bonnes grâces du coordonnateur national Idrissa Nogo. Quand il déclare« La CODER nous pose problème », c’est pour le faire savoir aux responsables des partis politiques qui composent la coalition. Il estime d’ailleurs que les hommes et les femmes qui animent ladite coalition ne sont plus dignes de conduire les Burkinabè dans les verts pâturages. Pour se justifier, il confie qu’ils ont trompé les espérances des Burkinabè en jouant dans les oreilles de Blaise Compaoré, la musique de la différence et de l’indifférence au moment où la population assoiffée de changement criait sa colère. Le conférencier semble ne pas croire à la vision de la CODER qui a fait de la réconciliation nationale, une priorité dans l’exécution de ses missions. Il voit plutôt dans la démarche des partis politiques regroupés au sein de la coalition, comme étant une astuce à se saisir du canal de la réconciliation pour rebondir de nouveau car « politiquement ils sont entrain de s’éteindre » a-t-il indiqué. Pour montrer le désamour profond qu’il porte pour la coalition Idrissa Nogo n’a pas tourné au tour du pot ; « nous demandons la suppression pure et simple de la (CODER) » a-t-il lancé.
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Thierry KABORE

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