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GREVES A REPETITION : « Les mouvements sociaux paralysent les activités du secteur privé », selon l’Union des petits et moyens commerçants

vendredi 14 juillet 2017


L’Union nationale des petits et moyens commerçants du Burkina Faso (UNPMC-BF) était face à la presse ce jeudi 13 juillet 2017 à Ouagadougou. L’impact négatif des mouvements sociaux sur les activités du secteur privé était au cœur des échanges.

Au cours d’un point de presse organisé par l’Union nationale des petits et moyens commerçants du Burkina Faso (UNPMC-BF), le président de ladite union Rasmané Kologo a déclaré : « Le secteur privé au Burkina Faso souffre beaucoup depuis janvier 2016 et les conséquences sont énormes ». A travers ses propos, il traduit le désarroi des siens face aux mouvements sociaux. A l’en croire, la situation est dramatique au point où le secteur privé risque de s’étouffer complètement si des solutions urgentes ne sont pas trouvées à la crise qui prévaut. Sans remettre en cause la légitimité de certaines des revendications au regard de conditions déplorables dans lesquelles certains agents de l’administration publique travaillent, le conférencier pense que les revendications doivent néanmoins tenir compte de l’intérêt général de toute la population. C’est un impératif selon lui, car ces grèves à répétition ont pour conséquences : le blocage de l’activité économique, la morosité du climat des affaires, la baisse drastique des recettes fiscales, le ralentissement des investissements, etc. Face donc à cette situation, le président de l’UNPMC-BF, pense qu’il est urgent que l’Etat prenne des dispositions fermes, afin d’éviter les nombreux désagréments que subit le secteur privé au cours des grèves. C’est important selon lui, car l’économie au Burkina Faso ne peut prospérer que dans un environnement sécurisé et attractif ; « ce qui n’est pas le cas actuellement » a-t-il déploré. Afin de sortir une fois pour de bon de cette situation, Rasmané Kologo a invité les travailleurs de l’administration publique ainsi que le gouvernement à privilégier le dialogue et la concertation dans les revendications en mettant toujours en avant l’intérêt général avec un sens élevé du patriotisme. « Le Burkina Faso compte sur ses fils et filles de tous les secteurs d’activités pour se construire et c’est dans la solidarité, l’esprit de tolérance, le respect des intérêts d’autrui et la claire perception des possibilité de l’Etat que nous relèverons les défis » a-t-il renchéri. C’est important selon lui, car « à côté des 150 000 fonctionnaires de l’Etat qui luttent pour de meilleures conditions de vie, vivent plus de 17 millions de Burkinabè qui doivent aussi bénéficier des fruits de la croissance » a conclu le conférencier du jour.
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Thierry KABORE

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