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An4 de l’insurrection populaire : « Toutes les dates historiques de notre pays, ne doivent pas faire objet de politique politicienne », Roch Marc Christian Kaboré

vendredi 2 novembre 2018


Le peuple burkinabè a commémoré le 4ème anniversaire de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, ce mercredi 31 octobre 2018. Une cérémonie de dépôt de gerbes qui a eu lieu à la Place des martyrs, présidée par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a permis de rendre hommage aux hommes et femmes qui se sont sacrifiés pour la démocratie au Burkina Faso.

Les 30 et 31 octobre 2014, le peuple burkinabè a dit à la modification de l’article 37 à travers une insurrection populaire qui a mis fin à 27 ans de règne du président Blaise Compaoré. Cela ne sera pas sans conséquence car certains insurgés ont perdu la vie durant ces journées. Quatre ans après leur sacrifice, le peuple burkinabè a honoré leur mémoire à travers une cérémonie très de dépôt de gerbes présidée par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. La cérémonie qui a eu lieu à la place des martyrs a permis de rendre hommage à ces hommes et femmes qui ont donné leur vie pour leur patrie. C’est donc aux environs de 10 heures moins 10 minutes, que le chef de l’Etat est arrivé à la Place des martyrs où l’attendaient, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba et des membres du gouvernement ; des élus du peuple avec à leur tête le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Me Bénéwendé Stanislas Sankara ; des présidents d’institutions, des insurgés, les parents des martyrs ; etc. Après l’exécution de l’hymne national par la garde rouge, et après avoir salué les citoyens et les autorités qui l’attendaient ; le président du Faso a pris place avant de se mettre debout comme tous ceux qui étaient présents à ladite place. 10 heures 00 minutes, la sirène aux morts retentit durant 60 secondes. Roch Marc Christian Kaboré va par la suite avancer en compagnie des autorités vers le monument des martyrs. Il grimpera seul la marche du monument, pour déposer les gerbes, s’incliner et chanté une seconde fois avec la foule le Dytanié sur la cadence de la garde rouge. Pour le premier des Burkinabè, ce jour est un jour de reconnaissance vis-à-vis de ces héros, c’est également un jour d’introspection a-t-il indiqué. A l’en croire, l’on ne peut pas mener la réflexion si on n’honore pas ceux qui sont tombés comme étant les victimes de l’insurrection et du coup d’Etat de 2015. Estimant qu’ils ne se sont pas battus pour être ni des ministres, ni des députés, ni pour être des maires ou pour obtenir n’importe quel poste, mais qu’ils se sont battus parce que c’était la démocratie qui était en jeu le président du Faso pense qu’il est tout à fait normal qu’en ce jour, le peuple burkinabè s’incline respectueusement en leur mémoire.

A qui s’adresse le PF ?

Lors de l’hommage rendu aux héros nationaux, le chef de l’Etat a tenu des propos qui visiblement étaient destinés à des individus tout en se préservant de les citer. Ses propos : « que nous sachions que toutes les dates historiques de notre pays, ne doivent pas faire objet de politique politicienne ; parce que c’est un état de fait de la Nation. Lorsque nous parlons des fêtes d’indépendance quel que soit notre avis sur cette indépendance, qu’elle soit factice, qu’elle ne soit pas réelle, c’est une célébration qui doit être commune ; et c’est pourquoi je profite du micro que vous me donnez pour insister sur le fait que nous ne pouvons pas occulter quel que soit nos différences politiques, quel que soit nos point de vue religieux les dates historiques de notre pays » sont une illustration de ce que nous avançons. Il conclut : C’est très important pour la cohésion, c’est très important quel que soit les points de vue divergents que nous allons avoir.

Thierry LOMPO