Journée marathon pour l’ambassadeur des Etats-Unis, Andrew Young et le Chef de file de l’opposition burkinabè Zéphirin Diabré. Ce dernier a reçu en audience le représentant des Etats-Unis à son siège le 13 novembre 2018. Ces deux hommes ont conversé sur plusieurs sujets : politique, démocratie, société et sécurité.

C’est avec un air en joie que Zéphirin Diabré et Andrew Young ont fait part de leur entretien. C’est une consultation que j’ai faite avec le Chef de file de l’opposition, a indiqué l’ambassadeur américain. Pour lui, l’ambassade des Etats –Unis est dans une dynamique de parler à toutes les parties. L’encrage de la démocratie burkinabè est un bel exemple pour le monde, poursuit toujours le diplomate. Il salut par ailleurs le rôle du chef de file dans la consolidation de cette démocratie chère aux Etats –Unis ; d’où la pertinence de la visite au « patron »de l’opposition. Zéphirin Diabré pour sa part s’est dit satisfait de la marque de considération émise à son égard. Et trouve l’appui des Etats-Unis dans le processus de développement du Burkina Faso un bon point. « J’apprécie le rôle que joue son pays comme partenaire au développement du Burkina Faso, singulièrement dans le domaine de la bonne gouvernance et de la démocratie ». Les deux hommes ont promis poursuivre les consultations pour l’intérêt de leurs Etats.

L’entretien avec Zéphirin Diabré a duré 1 heure

1 heure ! C’est le temps qu’a duré le tête-à tête avec le diplomate américain. Chose qui fait douter les journalistes du contenu livré dans la déclaration officielle vue le temps qu’a duré l’entretien .Justement, un confrère va se lancer et poser la question à Zéphirin Diabré. « Monsieur le président, il y a le contexte de cette visite, il n’y a pas longtemps vous avez reçu son Excellence ici. Est-ce qu’il y a un sujet particulier qui explique cette proximité ? » Et à l’opposant de répondre : « nos échanges ont porté sur des questions variées qui on attrait à la vie de la nation sur lesquelles il m’a été aussi agréable d’entendre son point de vue et de donner le mien. » Le chef de file se veut rassurant et se défend .Et comme si cela n’éteignait pas la soif des journalistes de tout savoir, une autre question lui est répliqué « Donc, il n’y a pas de questions précises dont vous avez discuté ». « Vous pensez à quoi ? » rétorque-t-il. Et c’est l’ambassadeur qui voile au secours .Pour lui les questions étaient sur la collaboration et l’amitié entre le peuple du Burkina Faso et celui des Etats-Unis. Andrew Young thèse que son pays va toujours voler au secours du Burkina Faso. C’est donc cet élan de solidarité qu’il venu témoigner au chef de file de l’opposition. Mais ces arguments pour certains sont loin de convaincre. Est-il allé dire à Zéphirin de calmer la tempête qui secoue en ce moment la CENI, ou autre chose ? Ce n’est pas exclu.

Alain Yaméogo