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JUSTICE POUR YIRGOU : LE CISC PREVOIT DE FORTES ACTIONS !

vendredi 10 janvier 2020


Au lendemain de l’interdiction du sit-in du Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Communautés (CISC) par la mairie de Ouagadougou, le collectif et ses organisations partenaires ont animé une conférence de presse le 10 janvier pour éclairer l’opinion de la situation et de la suite qu’il compte donner dans sa démarche de l’élucidation du drame de Yirgou.

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Et pourtant tout était bien parti pour un sit-in pacifique au tribunal de grand instance de Ouagadougou pour encourager la justice à faire son travail sur le dossier Yirgou .A en croire le secrétaire général du Collectif Dr Daouda Diallo, tout semblait bien allé car ayant été reçu par le ministre en charge de l’administration territoriale et le procureur près le tribunal de grand instance de Ouagadougou sur leur démarche ,qui a d’ailleurs été saluée par ces derniers .Mais hélas la note de la mairie, la veille de la manifestation mettait le collectif et ses partenaires à court. « Le sit-in devant le palais de justice engendrerait un mauvais fonctionnement de cette institution indépendante » indiquait la note de la mairie qui refusait du même coup son accord pour le sit-in. Une raison fallacieuse selon le CISC. En outre Daouda Diallo dit ne pas comprendre pourquoi ce n’est pas la justice qui trouve un inconvénient à une démarche de sit-in et c’est la mairie qui prend le devant dans son interdiction. De plus, un mouvement similaire du collectif s’était passé le 22 juin 2019 sans que la mairie n’y trouve d’inconvénient.Y-a-t-il quelque chose qui se cache derrière cette décision de la mairie. Rien n’est à écarter selon les conférenciers.

D’ailleurs selon toujours le secrétaire du CISC, des grandes pressions viennent de partout afin que le dossier Yirgou ne puisse pas aboutir. Les koglweogo présumés instigateurs du massacre qui a officiellement fait 49 morts selon le gouvernement et 120 selon le collectif bénéficieraient d’un soutien d’hommes puissants du pouvoir.
Pour Assane Barry, le président d’honneur du CISC la justice est impérative sur le massacre de Yirgou. « Que ce soit dans un an, deux ans ou dix ans, justice doit être rendue » proclame-t-il. Aussi à écouter Eric Ismaël Kinda du mouvement le balai Citoyen, l’interdiction des marches et sit-in est devenue une marque de fabrique du pouvoir Rock Marc Christian Kaboré qui doit cesser.

Ainsi après ce rendez-vous manqué, « le CISC, le MBDHP, le Balai Citoyen, l’ODJ et toutes les autres organisations engagées dans la lutte pour la manifestation de la vérité dans le dossier Yirgou invitent leurs militant à rester calme et mobilisés pour des actions fortes dans les prochains jour »

Alain Yaméogo

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