La campagne électorale pour les élections couplées présidentielles et législatives du 22 novembre sera officiellement lancée le 31 octobre. En vue de faire face aux fausses informations, propices pendant cette période de compétition, le Conseil Supérieur de la Communication CSC veut jouer un rôle d’avant gardiste .Le 17 octobre 2020, l’instance de régulations des médias et de la communication a organisé un panel au profit des hommes de medias sur la gestion des fakes news (fausses informations) pendant les élections.

Les fake news ou fausses informations sont assez répandues aujourd’hui dans les réseaux sociaux. Ces informations produites par une tierce en vue de nuire ou saboter un adversaire sont de plus propagée en période d’élections .Pour anticiper les choses et en vue de d’outiller les journalistes à faire face à ces travers, le CSC a initié deux panels pour en parler.

Le premier thème développé par le journaliste San Évariste Barro, chargé des questions numériques au journal l’Observateur Paalga est le suivant : « les publications des journalistes sur les réseaux sociaux doivent-elles être conformes aux exigences professionnels du traitement de l’information ? » A cette question, le communicateur se veut formel : Pour lui, il n’y a pas de différence entre le journaliste qui écrit pour son media et le journaliste qui s’exprime personnellement sur les réseaux sociaux. selon le paneliste, le citoyen ne fait guère de différence entre le journaliste qui fait un commentaire sur le réseau social Facebook ou instagramme et le journaliste qui est connu dans un organe de presse.

En clair dit-il « on n’est pas journaliste qu’a certains moment de la journée. On est journaliste toujours, à chaque heure et à chaque minute » avance .Et ces prises de positions notamment sur Facebook, ,si elles ne sont pas conformes à la déontologie journalistique peuvent lui porter préjudice et aussi à son média.

Dans la deuxième communication « Média et journalistes sur les réseaux sociaux : quelles réactions face aux fake news » ? , le travail journalistique est encore sollicité.

En outre pour Hacinthe Sanou, directeur des rédactions de radio oméga et communicateur, les élections constituent une période charnière à la désinformation .Il y a au moins 4,5 millions de Burkinabè qui ont accès à internet table d’entrée le paneliste. Pour faire face aux fake news, pendant les élections ,le paneliste Hacinthe Sanou propose aux journalistes la pratique du fact-checking ; ce nouveau genre journalistique qui permet de vérifier une image ,une vidéo, une déclaration, un propos ou une information des hommes politiques ou toute autre personne susceptible d’influencer le choix des électeurs .

Plusieurs participants ont pris part aux différentes communications qui s’inscrivent dans le cadre d’élections apaisées au Burkina Faso.

Alain YAMEOGO