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Universités publiques : la FESCIBF dénonce de mauvaises conditions de vie et d’études

jeudi 18 février 2016


La Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCIBF) a dénoncé les conditions de vie et d’études des étudiants et élèves au Burkina Faso. Lors d’une conférence de presse le jeudi 18 février 2016 à Ouagadougou, les étudiants ont dépeint une situation pour le moins reluisante des universités publiques.

Par Thierry KABORE

Un seul point parmi les cinq points annoncés pour la conférence de presse de la fédération estudiantine a été abordé : la situation alarmante des universités publiques du Burkina Faso et des établissements secondaires. La position des étudiants sur la déclaration de la politique générale du Premier ministre ; leur position sur la vie de la Nation ou encore l’annonce d’un prochain congrès de la FESCIBF qui figuraient dans au programme de la sortie médiatique de cette fédération ont simplement été ignorés. Pour revenir au point abordé (sur rappel des hommes des médias), la lutte pour de meilleures conditions de vie et d’études des étudiants a monopolisé l’attention du présidium avec à sa tête le secrétaire général adjoint de la fédération Il a déclaré vouloir décrier certaines tares qui rongent d’une part le milieu scolaire et d’autre part celui estudiantin.

En milieu estudiantin, les étudiants rencontrent plusieurs difficultés : « si ce ne sont pas des amphithéâtres qui manquent, ce sont ceux déjà construits qui sont sans fondation solide. » Dénonce le secrétaire général adjoint de la FESCIBF qui cite ici des matériels logistiques dépassés ou ne fonctionnant pas à peine inaugurés.

Aboubacar Ouattara a accusé également des parents d’élèves qui se sont regroupés en association, mais qui selon lui, ne contribuent pas à une meilleure formation des apprenants. Il a affirmé que les hommes qui constituent cette association ne font que s’enrichir sur le dos des élèves à travers les cotisations. Sur ce point, un appel a été lancé aux nouvelles autorités afin qu’elles suppriment dans l’immédiat ces cotisations. Il estime que ceci est une nécessité car « la jeunesse burkinabè ne se laissera pas plaire pour des mots chantés comme des refrains mais des actes concrets sur le terrain ». Il cite en guise de rappel les chantiers annoncés par le ministre des Enseignements secondaire et supérieur : la mise en place de lignes de bus avec 211 bus aux étudiants qui sont sans nouvelle, la construction d’une cité universitaire aux 1200 Logements qui tarde à voir le jour.

D’un ton grave voire menaçant, le Secrétaire général adjoint de la Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCIBF) Aboubacar Ouattara prévient : « La FESCIBF ne mâchera pas ses mots ».