La 29e édition du Tour du Faso va se disputer du 28 octobre au 6 novembre 2016. L’annonce a été faite par le comité national d’organisation de la compétition au cours d’une conférence de presse qu’il a animé ce mardi 6 septembre 2016 à Ouagadougou.

Le top départ de la 29e édition du Tour du Faso sera donné le 28 octobre 2016. L’annonce a été faite par le comité national d’organisation ce mardi 6 septembre 2016. Le Président de la Fédération burkinabè de cyclisme Alassane D. Ouangrawa a confirmé que du 28 octobre au 6 novembre 2016, les athlètes cyclistes auront à parcourir près de 1334 km à travers 10 régions du Burkina en dix étapes. Et pour

cette édition, 21 équipes ont été invitées à y prendre part d’après lui. Il a indiqué que sur les 21 équipes invitées, 18 ont déjà confirmé leur participation. On peut citer : en Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso, la république de la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Ghana, le Togo le Mali et le Nigéria. En Afrique centrale, le Gabon, le Cameroun et la République démocratique du Congo. En Afrique de l’Est, l’Erythrée. En Afrique du Nord, l’Algérie, l’Egypte, et le Maroc. En Europe, la France, la Suisse, l’Allemagne et la Hollande.

Le Tour du Faso un parcours de combattants

Pour la réussite de cette 29e édition, le comité d’organisation a prévu un budget de 500 millions de francs CFA selon Alassane D. Ouangrawa. Mais pour le moment, le comité d’organisation n’a réussi à réunir que la somme de 135 millions de francs CFA a-t-il indiqué. Le principal conférencier du jour a confié les difficultés du comité à rassembler la totalité du budget. D’après lui, les mêmes problèmes reviennent à chaque organisation. Face à cette situation, il déclare : « l’organisation effective du Tour du Faso relève chaque année d’un parcours de combattants ». Tout en restant optimiste, il confirme : « C’est une certitude, le comité national d’organisation a eu toutes les garanties pour tenir l’épreuve ». D’après le président Alassane D. Ouangrawa, le Tour du Faso est non seulement une référence en Afrique, mais aussi la vitrine du Burkina. Par conséquent, le patron de la FBC estime que le pays doit veiller à ce que sa vitrine brille.

Thierry Kaboré
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