Le comité chargé de l’organisation de la 8e édition des journées agroalimentaires (JAAL/Ouaga 2016) organisées par la Fédération nationale des industries de l’agro-alimentaire et de transformation du Burkina (FIAB) a été installé ce jeudi 6 octobre 2016 à Ouagadougou. Pour l’édition présente, les questions financières constituent la majeure difficulté.

Du 29 novembre au 4 décembre 2016 va se dérouler à la Maison du peuple de Ouagadougou, la 8e édition des journées agroalimentaires (JAAL/Ouaga 2016) placé sous le thème « Le marché : courroie de transmission des biens et services entre les Nations ». L’annonce a été faite par la présidente du comité d’organisation, par ailleurs présidente de la Fédération nationale des industries de l’agro-alimentaire et de transformation du Burkina (FIAB), Simone Zoundi. Elle explique que l’organisation de l’édition présente répond au souci de contribuer à créer des marchés pour les produits transformés et consolider des réseaux commerciaux actifs dans l’espace CILSS-UEMOA-CEDEAO. L’objectif selon la présidente du comité d’organisation qui a été installé ce jeudi 6 octobre 2016 est de promouvoir les produits et les entreprises agroalimentaires du Burkina Faso au plan national, sous régional et international.
Si déjà les dates des manifestations sont connues, l’organisation reste un parcours de combattant. La principale difficulté est financière si on s’en tient aux propos de Simone Zoundi. D’après elle, les JAAL sont reconnues d’utilité publique faisant l’objet d’une subvention de l’Etat à chaque édition. Malheureusement regrette-elle, l’organisation de la présente édition n’a pas encore connu de subvention. Malgré cette difficulté majeure, elle ne perd pas pour autant espoir. La présidente de la FIAB a rappelé à cet effet aux membres du comité d’organisation que l’atteinte des objectifs et résultats desdites journées nécessite un engagement profond et une implication effective de tous les acteurs. Elle pense d’ailleurs que la réussite de cette 8e édition, doit être un impératif car, « il convient de le reconnaître, le secteur agroalimentaire est pourvoyeur d’emploi » a-t-elle indiqué. Elle a confié, que ledit secteur permet la création de richesses, lutte contre le chômage des jeunes et des femmes, lutte contre la malnutrition etc.

Thierry KABORE
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