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ELECTIONS CONSULAIRES AU BURKINA : les impressions de quelques candidats après le vote

lundi 14 novembre 2016


El Hadj Harouna Guem

J’étais là depuis 6 heures du matin pour non seulement constater la régularité du scrutin mais aussi pour voter. Et au regard de ce que nous avons vu depuis le début du scrutin, nous espérons que ce sont des élections qui seront crédibles. Il faut dire que depuis notre arrivée, nous n’avons rien constaté d’anormal. Cependant, nous déplorons la procédure que nous trouvons un peu longue. Dans l’ensemble, tout va bien, et nous espérons que cela va continuer jusqu’à la fin.

Apollinaire Compaoré

Je suis content d’avoir pu voter et je pense que tout le monde pourra le faire. C’est la démocratie. Je respecterai ce que les gens veulent.
Vous êtes également candidat à la présidence ?

Oui mais c’est dans deux semaines. On va se préparer pour cela. Grâce à Dieu je vais gagner.
Vous n’avez pas constaté quelque chose d’anormal ?
Non je n’ai pas constaté quelque chose d’anormal.
Vous êtes présenté par la presse comme le favori. Est-ce que vous vous considérez comme tel ?
Je ne peux pas me considérer comme un favori. C’est Dieu qui connait le favori et moi, je compte sur Dieu pour qu’Il me permette de gagner. Sinon je ne suis pas plus que n’importe qui. Mais je pense qu’en matière d’expérience, de savoir-faire, je suis l’aîné de tous et dans tous les domaines. Cela fait 48 ans que je suis dans les marchés, donc je connais beaucoup de choses.
Est-ce vous pouvez nous rappeler Quel seront vos priorités à la chambre de commerce si vous êtes élu ?
Ma priorité, c’est surtout la jeunesse et les femmes parce qu’au Burkina, dans le monde des affaires, il faut que tous les hommes d’affaires, les entrepreneurs s’asseyent et réfléchissent pour trouver une solution à ce problème. Tout le monde souffre, travaille mais ne gagne pas. Il faut que nous fassions des états généraux des affaires pour trouver la solution. Même quand vous êtes malade, il faut que vous voyiez le docteur pour qu’il vous examine et trouve ce que vous avez pour que vous trouviez le remède. Le Burkina a besoin de tous les médecins c’est-à-dire de tous les opérateurs économiques réunis pour que nous trouvions la solution.

Safiatou Lopez

Quels sont vos sentiments ?
Je suis venue voter. En fait, c’est comme si j’avais soumissionné à un marché. On soumissionne à un marché ; on attend les résultats. La seule différence, c’est que, eux, ils veulent prendre 3 jours pour donner les résultats. Sinon, on soumissionne au

marché et puis, on s’assoit ensemble, on boit, chacun parle des insuffisances.
Comment vous appréciez le scrutin ? Avez-vous remarqué quelque chose d’anormal ?
A chaque fois qu’on a voté au Burkina pour les élections consulaires, cela a toujours été à la Chambre de commerce. Cette fois-ci, ils ont mis BTP, Culture et autres ensemble et de l’autre côté, ils mettent encore BTP et autre chose ensemble. Déjà ; je me pose la question parce qu’on pouvait mettre BTP ensemble et les autres secteurs aussi ensemble. Mais s’ils séparent BTP, il y a un problème. Et puis il y a le fait même qu’ils ont refusé les enveloppes inviolables de la CENI pour prendre les enveloppes kaki. On sait très bien que les enveloppes kaki se trouvent dans toutes les boutiques de la place ; donc quelqu’un peut déchirer et aller chercher quelque chose pour fermer ; cette chose-là, c’est eux qui l’ont. Ils peuvent toujours changer l’enveloppe et refaire. Donc, moi, en toute sincérité, je ne suis pas confiante parce que depuis le début, nous, nous sentions déjà qu’il y a un cafouillage et c’est cela qui continue. Prendre trois jours pour donner les résultats des élections consulaires alors que pour les élections présidentielles avec toute son ampleur, toute son envergure, en une journée on sort les résultats, il y a un bât qui blesse. A partir ce de soir même, on pouvait sortir les élections. Si les élections vont faire trois jours avec ces gens qui ont toujours nargué les petits-là, ça ne va pas aller. Alors qu’on sait bien que ce sont ces petits-là qui votent. Ils n’ont aucune considération pour eux, tous autant qu’ils sont c’est-à-dire que ces petits sont nombreux mais servent de marche pour ces gens pour arriver où ils sont. Quand ils ont besoin de voix, ils appellent les petits, ils les achètent. La répartition des sièges, nous en avons parlé. Nous avons dit que 77,7% des entreprises du Burkina se trouvent se trouvent à Ouagadougou, donc on devait donner les postes à 77,7% même si c’est 60% des postes ; mais ils ont donné 30% des postes à Ouagadougou. Les petits commerçants du Kadiogo sont nombreux. Nous trouvons qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Ce que nous avons demandé, c’est qu’en dehors de l’âge, tout pouvait se décider puisqu’ils se sont assis entre ensemble, entre agents du ministère, le ministre, le DG de la Chambre de commerce et ses gens pour prendre ces décisions. Ce ne sont pas des choses qui ont été adoptées en conseil des ministres. Ils pouvaient s’asseoir et essayer de trouver un consensus mais ils ne l’ont jamais fait. C’est cela aussi qui a amené Blaise à partir. On ne peut pas maitriser les petits-là et croire qu’on va émerger. Tout le cercle compte 20 personnes. Est-ce que vous pouvez prendre 20 personnes et dire qu’elles font plus que tous ces gens qui sont réunis ? C’est dire que c’est la loi du plus fort. Si on dit aux petits de se voter et on dit aux grands de faire pareil, ces derniers ne vont pas gagner. Alors, pourquoi ce mépris ? Je suis venue voter car je m’étais engagée et j’ai engagé des gens qui croient en moi. Par la grâce de Dieu, on a pu calmer les ardeurs des uns et des autres.
Si toutefois, vous êtes élue, quelles seront vos priorités ?
Mes concurrents le savent très bien, ce sont les jeunes. Voila pourquoi ils me combattent. Un m’a dit qu’ils ne sont pas bêtes pour me laisser arriver à la tête de la Chambre de commerce car leurs employés vont de venir leur patron. Ça, c’est le défi.

Propos recueillis par Thierry Kaboré
TOUTE INFO, Quotidien burkinabè en ligne