Initié en décembre 2015, le projet Ziga II actuellement en travaux est, aux dires des responsables, très avancé. De quoi sonner le glas des pénuries en eau dans la ville de Ouagadougou.

La métropole Ouagalaise enregistre une pénurie de 25000 m3 par jour. Ce qui occasionne des coupures souvent très longues dans certaines zones. C’est pour résoudre ce problème que le projet Ziga II a été mis sur pied en décembre 2015. Lequel projet a vocation d’augmenter la capacité de production de l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) qui sera désormais en mesure de desservir la ville de Ouagadougou à partir de mars 2017 et ce, jusqu’en 2030.

Ménages supplémentaires

Selon le Directeur de l’Approvisionnement en Eau potable, Valentin Sirima, le projet a été exécuté à hauteur de 70%. Les travaux qui sont en cours vont permettre l’augmentation de la production et le transfert de celle-ci dans les sites de Ziga jusqu’à Ouagadougou. À terme, le projet a pour but non seulement de satisfaire la demande de ménages déjà raccordés mais aussi de permettre à des ménages supplémentaires qui jusque- là ne disposant pas d’eau potable, de bénéficier enfin d’un branchement. Selon les estimations, c’est plus de 450 000 personnes qui sont concernées à travers des branchements sociaux dont l’effectif s’élève à plus de 50 000. La réalisation de 160 bornes fontaines est aussi prévue .

Vigilance

Tous ces travaux ne vont pas sans conséquences, explique le Directeur. « La poursuite des travaux va occasionner des arrêts de fonctionnements pour permettre que les nouvelles connexions soient accordées aux anciennes. Ce qui va entraîner des interruptions de la fourniture d’eau sur le réseau. » Par ailleurs, l’exécution du projet implique des travaux de grande envergure comme les tranchées qui sont souvent très profondes. D’où l’appel à la vigilance à l’endroit des populations « d’autant que les tranchées passent souvent près des domiciles et des commerces obligeant une suspension temporaire des activités de commerce ». Pour sa part, l’ONEA a déjà pris des mesures de sécurité. Plusieurs partenaires contribuent à la réalisation de ce projet dont le coût s’élève à plus de 107 milliards de nos francs et qui a une durée de quatre (04) ans.

Soumana Loura
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