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TAXIS A GAZ : Le temps du pardon est passé

vendredi 3 février 2017


Les hommes de médias étaient face au ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Souleymane Soulama ce jeudi 2 février 2017. Au cours du traditionnel point de presse du gouvernement qui s’est tenue à Ouagadougou, le ministre a communiqué sur le limiteur de vitesse, et la problématique des taxis à gaz.

Les taxis à gaz, on en parle parce qu’ils constituent un danger pour les usagers. C’est conscient de cette situation que le ministère des Transports et de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière et celui de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, ont pris l’arrêté interministériel interdisant aux conducteurs de taxi d’utiliser le gaz butane dans le cadre du service. Si certains syndicats des taximen ont compris qu’il faut abandonner l’utilisation du gaz butane dont le danger et l’impact négatif sur leur santé et celle des clients cela n’est pas le cas du Syndicats des taximen et transporteurs urbains du Burkina Faso (SNTTU-BF) qui est toujours retissant si on en croit le ministre en charge des transports Souleymane Soulama. Un moratoire de six mois a été donné aux taximen pour se conformer à la loi. Ce délai expiré, il a souligné que l’instruction est donnée aux services de police de saisir les véhicules munis de bonbonnes de gaz au cours de leur contrôle.
Toujours dans son devoir de protéger les usagers, le ministère des Transports et de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière et celui de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, un arrêté interministériel a également pris portant obligation d’installation d’un dispositif de limitation de vitesse et de contrôle de temps de conduite et de repos dans les véhicules de transport routier et interdiction de transport mixte. D’après lui, la mise en œuvre de cet arrêté est progressive et actuellement l’accent est mis sur l’installation du limiteur de vitesse pour les cars de transport de personnes ou de voyageurs. Après avoir accordé un moratoire qui a expiré le 25 novembre 2016, l’ordre a été donné aux forces de sécurité de sévir face aux conducteurs qui ne respecteront pas la mise en application dudit arrêté ministériel a confirmé le ministre. Déjà, le Centre de contrôle de véhicules automobiles (CCVA) est équipé d’un banc pour procéder aux contrôles des limiteurs de vitesse d’après le deuxième conférencier. Il a souligné que des certificats d’installation de limiteurs sont délivrés à l’issue des contrôles au CCVA et des garagistes sont actuellement à même d’installer lesdits dispositifs de limitation de vitesse sur place. Il a également relevé la mise en place d’un dispositif de surveillance par contrôles radar sur les grands axes qui est effective.

Thierry KABORE

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