Accueil > Reportages > SATISFACTION DES BESOINS EN EAU DOUCE : Le SP/GIRE prêt à mettre en œuvre (...)

SATISFACTION DES BESOINS EN EAU DOUCE : Le SP/GIRE prêt à mettre en œuvre la 1ère phase du nouveau programme

vendredi 17 février 2017


Le comité de pilotage du Plan d’action pour la gestion intégrée des ressources en eau (PAGIRE) phase 2 et du Plan national de gestion intégrée des ressources en eau (PNGIRE) 2016-2020 s’est réuni pour sa 1re session de l’année 2017, le vendredi 17 février 2017 à Ouagadougou. C’était sous l’initiative du Secrétariat permanent pour la gestion intégrée des ressources en eau (SP/GIRE).

C’est la toute première session que tient le comité de pilotage du Plan d’action pour la gestion intégrée des ressources en eau (PAGIRE) depuis le début de l’année 2017. Si on en croit le président du comité de pilotage, par ailleurs secrétaire général du ministère en charge de l’eau, Alasson Sory, elle marque la fin de la phase 2 du PAGIRE et le début d’une nouvelle phase du Programme national GIRE 2016-2020. Il a confié que ce nouveau programme qui n’est autre que le Plan national de gestion intégrée des ressources en eau (PNGIRE), sera mis en œuvre à travers trois programmes opérationnels. Chaque programme d’après lui, va durer cinq ans et le premier couvre la période 2016-2020. Ledit programme pris dans son ensemble, sera orienté vers le renforcement des capacités des agences de l’eau, l’amélioration de l’autofinancement du secteur de l’eau, la protection accrue des ressources en eau, la recherche d’une plus grande fiabilité de l’information sur l’eau et une meilleure intégration des droits humains dans tous les aspects du secteur de l’eau a confié le SG du ministère en charge de l’eau, Sory Alasson.

Le Plan national de gestion intégrée des ressources en eau (PNGIRE), un projet ambitieux

L’objectif global du Plan national de gestion intégrée des ressources en eau est de contribuer durablement à la satisfaction des besoins en eau douce des usagers et des écosystèmes aquatiques selon les informations tirées d’un document mis à la disposition des participants à la session. Dans le même document, il ressort que le budget prévu pour la mise en en œuvre du nouveau programme est de 69 milliards de

francs CFA, dont 22,17% sont à financer par l’Etat et 22,39% par la contribution financière en matière d’eau (CFE). Le reste à savoir 55,45% est à rechercher auprès des partenaires techniques et financiers du Burkina Faso si on s’en tient aux informations qui figurent toujours dans le document. La recherche de ce dernier pourcentage ne sera visiblement pas de l’amer à boire pour le Secrétariat permanent pour la gestion intégrée des ressources en eau (SP/GIRE) si l’on analyse les propos du président du comité de pilotage. Il a confié lors de son allocution d’ouverture que des accords de subvention ont déjà été obtenus avec des partenaires au développement. Il a cité à cet effet, la contribution du royaume de Danemark pour un montant de 8 milliards de francs CFA, l’apport de la Suède pour environ 3 milliards de francs CFA, celui de l’Union européenne avec 2,6 milliards de francs CFA etc.
Il faut souligner que le rôle du Comité de pilotage du programme est d’orienter et d’encadrer la mise en œuvre du PAGIRE. Fort de cela, il a rappelé à ses collaborateurs qu’il leur incombe à tous d’examiner régulièrement l’état de mise en œuvre du plan et de réfléchir ensemble sur les voies et moyens à engager pour une meilleure protection des ressources en eau. Il est revenu sur l’ordre du jour de la présente session qui est : l’examen et l’adoption du bilan physique et financier du PTB 2016 au 31 décembre 2016 ; la présentation d’un projet de bilan de la mise en œuvre du PAGIRE II à titre d’information ; l’examen et l’adoption du PTB 2017 ; les informations et les divers.

Thierry KABORE

TOUTE INFO, Quotidien burkinabè en ligne


Note : Le Plan national de gestion intégrée des ressources en eau (PNGIRE), il vient en remplacement du Plan d’action pour la gestion intégrée des ressources en eau (PAGIRE).