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CENI : le président Newton Ahmed Barry en visite de concertation au CNOSC sur

vendredi 17 février 2017


Le Président de Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI) Newton Ahmed Barry veut recueillir les avis des Organisations de la société civile sur les questions de l’heure. Il a de ce fait rencontré le Conseil national de ces organisations dont la CENI émane des luttes qu’elles ont menées.

Pour expliquer l’objet de sa démarche, le Président de la CENI, Newton Ahmed Barry, a situé le contexte historique de la création de l’institution dont il a la charge. Il ressort qu’elle est la résultante de « luttes » menées par la Société Civile qui entendait s’approprier l’organisation des élections pour une plus grande transparence gage d’une paix durable et d’un Etat de droit au Burkina Faso. Installée le 1er Aout 2016, l’actuelle mandature a donc décidé de recueillir les avis de ses mandants en vue d’être en adéquation avec ceux-ci par rapport aux défis du moment.

Vote de la diaspora

Le moins que l’on puisse dire est que les défis sont immenses. Et pour cause ; au cours de cette mandature (2016-2021), cinq consultations électorales sont en vue avec cette nouveauté que le vote de la diaspora doit être une réalité à la présidentielle de 2020 comme le stipule du reste, l’article 265 du Code électoral. Selon le président de la Ceni, la problématique de la diaspora burkinabé demeure complexe à cause du manque de statistiques fiables. Car si les Burkinabé résidants résidant à l’extérieur sont estimés à environ 7 300 000 dont plus de 4 millions en Côte d’Ivoire, ils sont moins du million à avoir la carte consulaire dont environ 800 000 pour la seule Cote d’Ivoire. Si l’idée que la possession de la carte consulaire soit le préalable au droit de vote est maintenu, seul une quinzaine de pays répondent aux critères d’une circonscription électorale c’est-à-dire un potentiel de 500 votants.

Réformes

Pour limiter les coûts des élections gage d’autonomie financière et donc de souveraineté, la CENI a aussi décidé d’entreprendre des réformes qui passent par l’harmonisation continue du fichier électoral à travers la mutualisation des moyens avec d’autres organismes étatiques tels que l’Office National d’Identification(ONI).Les Organisations de Société Civile(OSC) qui ont positivement apprécié la démarche, ont promis d’approfondir la réflexion en vue d’aboutir à des élections inclusives et réussies.

Soumana Loura

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