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Soupçons d’emplois fictifs d’assistants parlementaires du FN : Marine Le Pen convoquée par les juges en vue d’une possible mise en examen

samedi 4 mars 2017


Après François Fillon, Marine Le Pen. La présidente du Front national et candidate à la présidentielle est convoquée vendredi 10 mars par les juges d’instruction, en vue d’une possible mise en examen, dans l’enquête sur les soupçons d’emplois fictifs d’assistants parlementaires du FN au Parlement européen, a appris une source à l’AFP dont franceinfo a eu la confirmation.

Selon l’une des sources, Marine Le Pen a affirmé dans un courrier envoyé aux juges qu’elle ne répondrait pas à cette convocation avant la fin de la campagne, une information confirmée par son avocat Rodolphe Bosselut.

Convocation en vue d’une mise en examen pour abus de confiance

Dans ce courrier, Marine Le Pen dénonce des violations du secret de l’enquête, une instrumentalisation de l’affaire et estime que les conditions de "légalité", de "sérénité" et de "confiance" ne sont pas réunies pour qu’elle soit entendue, a expliqué cette source proche du dossier.

Elle est convoquée en vue d’une mise en examen pour abus de confiance, a précisé l’une des sources, ce qu’a aussi confirmé l’avocat. Si l’audition avait lieu, la présidente du parti d’extrême droite pourrait ressortir mise en examen, ou sous le statut plus favorable de témoin assisté.

La candidate à la présidentielle avait déjà refusé de se rendre à la convocation des policiers de l’Office anticorruption de la police judiciaire (Oclciff) le 22 février, alors que deux de ses anciens assistants parlementaires, son garde du corps Thierry Légier et sa cheffe de cabinet, Catherine Griset, étaient placés en garde à vue le même jour.

Source : yahoo.fr , 4 mars 2017