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Procès du putsch : le général Diendiéré plaide non coupable

mardi 27 novembre 2018


A la barre du tribunal militaire ce 26 novembre, le général de brigade Gilbert Diendiéré. Accusé de cinq chefs d’accusation, il confie n’avoir ni commandité, ni planifié, ni organisé le coup d’Etat.

C’est le général Diendiéré, président du Conseil national de la démocratie (CND) qui comparait à partir de ce 26 novembre. Il rejette les accusations portées contre lui. « J’ai pris le pouvoir en accord avec la hiérarchie militaire qui s’était réunie après la prise en otage du président Michel Kafando et des ministres et qui avait promis de m’accompagner pour éviter que le pays ne sombre dans le chaos comme ce fut le cas au Mali lors de la chute du président ATT » confie le sexagénaire, titulaire d’une dizaine de médailles militaires maintenant accusé d’attentat à la sureté de l’Etat, meurtres, coups et blessures, incitations à la commission d’actes contraires au règlement de discipline, intelligence avec une puissance étrangère. Il est défendu par le cabinet SCPA Somé et Associés, Yelkouni Olivier ainsi que les bâtonniers de la Côte d’Ivoire et du Togo.
Pour lui, les événements du 16 septembre 2015 sont la résultante d’autres événements notamment ce qu’il a qualifié de coup d’Etat de Zida qui a utilisé sa position de président d’abord puis celle de Premier ministre cumulé avec le poste de ministre de la défense pour semer la zizanie entre les éléments du RSP. Corps qu’il a voulu mettre sous sa coupe pour prolonger la Transition. La mise au pas du RSP et du reste de l’armée devrait être suivie de celle de l’administration et des finances publiques dans le but d’asseoir son dessein. L’objetif s’étant avéré impossible, Zida a cherché à décapiter le corps dont il est lui-même issu avec la complicité de certaines Organisations de Société Civile (OSC qu’il prenait le soin de financer avec l’argent du RSP. Lesquelles OSC ayant été à la base de sa prise de pouvoir. Car ce 31 octobre, le lieutenant-colonel d’alors n’avait que pour mission de s’enquérir de la situation qui prévalait à la place de la Nation puisque le Chef d’Etat-major Général des Armées d’alors le Général Honoré Nabéré Traoré s’était fendu d’un communiqué au contenu incompréhensible et que le Général Diendiéré et le colonel-makor Kéré étaient à la manœuvre pour éviter à Blaise Compaoré un scénario à la Mouammar Kaddafi. Le chef d’Etat-major général des Armées Honoré Traoré voulait-il faire un coup d’Etat ? !Envoyé sur les lieux, le lieutenant-colonel n’a plus jamais rendu compte à son supérieur-le colonel-major Kéré en l’occurrence.
A Diendiéré qu’il a appelé entretemps, Issac Zida confie : « Les manifestants ont dit qu’ils ne voulaient ni des généraux Traoré, Bassolé ou Lougué comme président mais de lui Zida ».Avec l’aide de quelques fidèles au sein du RSP,il s’était procuré de la déclaration de démission du président Compaoré pour apparaitre aux yeux de la foule comme un sauveur donc le mieux à même d’assumer sa succession. Préalablement mises au pas, les OSC ont joué leur part : porter Isaac Zida en triomphe comme chef d’Etat. La première décision du nouveau chef-d’Etat fut d’ordonner que le colonel-major Kéré quitte le camp Naaba-Koom II. Les problèmes du RSP venaient de commencer puisqu’après avoir ordonné que le colonel-major quitte le camp et lui avoir interdit d’y remettre les pieds, le nouveau président a nommé un capitaine Kouda pour le remplacer comme chef de corps. Lequel capitaine ne s’est pas révélé être à la hauteur de sa nouvelle mission.

S.A.L .