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Prix international Jacques Prosper Bazié : de la Poésie contre le radicalisme, l’extrémisme et le terrorisme.

mardi 11 juin 2019


Les mots contre les maux de notre société. C’est ce que vise le Centre international de recherche et de création artistique (CIRC’ART) qui a a lancé un prix international sur la poésie baptisé « Prix Jacques Prosper Bazié ». Pour les premiers responsables de ce concours, face à la presse ce mardi 11 juin 2019, cette initiative vise à donner non seulement de la compétitivité aux jeunes à travers l’écriture mais aussi et surtout participer à la construction d’un monde libre en proie à des attaques terroristes tous azimuts.

Le Centre international de recherche et de création artistique (CIRC’ART) a lancé la première édition du prix de Poésie « Jacques Prospere Bazié ». Pour Justin Stanislas Drabo, écrivain et administrateur du CIRC’ART, la compétition vise plusieurs objectifs. Elle vise entre autre à promouvoir la diversité culturelle, la lutte pour la liberté d’expression, la bonne gouvernance et l’intégration des diversités identitaires. En dépit des progrès démocratiques que connait l’Afrique ces dernières années, il est fort indéniable que les défis surtout d’ordre sécuritaire est le talon d’Achille de la plupart de nos Etats. Ainsi, soutient Justin Stanislas Drabo, ce concours de poésie permettra aux différents candidats de montrer leur savoir-faire et contribuer à la sensibilisation de la jeunesse, principale cible du radicalisme et de l’extrémisme violent.

Pourquoi le prix porte le nom de Jacques Prosper Bazié ?

Jacques Prosper Bazié , faut-il le rappeler a été un illustre auteur, journaliste à la Radiodiffusion et télévision du Burkina (RTB) et au journal d’Etat "Sidwaya" ,éditeur et homme de culture burkinabè. Pour les organisateurs du concours de poésie, baptiser la compétition en son nom se veut un hommage vibrant à l’immense héritage qu’il a légué à la postérité dans son engagement inlassable à la promotion des plus jeunes auteurs .
Le concours qui connaîtra son apothéose le 15 juin prochain à la salle de conférence du ministre des affaires étrangères et de la coopération à Ouagadougou connait déjà ses nominés. Les règles étant strictes dans la course, plusieurs candidats ont vu leurs œuvres rejetées par le jury. Il s’agirait entre autre de l’âge qui devrait être compris entre 17 et 30 ans, n’avoir pas publié une œuvre du genre poétique. Aussi, pouvaient prendre part à la compétions les pays de l’UEMOA.

Pour Martin Zongo ,administrateur au CITO (Carrefour International du Théâtre de Ouagadougou), ce prix est un tremplin de découvertes et un espace idéal de renforcement de capacités de jeunes talents. Convaincu que la compétitivité de l’art commence par le dénichement à la base, il déclare qu’on devrait beaucoup faire plus pour sauvegarder la poésie, vue comme un art mineur, qui amasse moins de monde. Le prix du lauréat n’a cependant pas été communiqué. Pour les conférenciers, la première et plus grande récompense, c’est la participation. Mais concluent-ils, la surprise sera pour le 15 juin 2019 à 9 heures.

Alain Yaméogo