Le monde médiatique pourrait désormais bénéficier du droit d’auteur à partir de l’année 2020 .C’est le Bureau Burkinabè du Droit d’Auteur BBDA à travers son directeur général Wahabou Bara qui l’a annoncé au cours d’un atelier avec les journalistes le 27 novembre 2019 à Ouagadougou. Longtemps attendue, cette nouvelle disposition permettra aux journalistes et aux éditeurs de bénéficier au même titre que les artistes, les fruits de leurs différentes productions.

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La production journalistique entre dans le cadre des œuvres collectives .De ce fait, elle bénéficie des retombées du droit d’auteur comme tous les autres genres. Pour le directeur général du BBDA, c’est à travers la reprographie que les journalistes et les éditeurs bénéficieront de leur droit d’auteur. Autrement dit, un système technique de mise en veille sera fait sur toutes les œuvres journalistiques qui feront l’objet de reproduction dans quelque support que ce soit.

Pour adhérer au Bureau Burkinabè du Droit d’Auteur BBDA, le journaliste devrait justifier d’un statut dans un organe de presse. Aussi, il doit avoir publié dans ce dit organe où vérification de ces différentes productions sont possibles. Signalons par ailleurs que tous les grands genres journalistiques sont pris en compte. De l’éditorial, à la brève, l’enquête, le reportage, l’analyse et le filet peuvent faire l’objet du droit d’auteur. Cependant, insiste le premier responsable de la maison(BBDA), le critère d’originalité de l’œuvre demeure primordial. Par ailleurs, les journalistes indépendants peuvent eux aussi candidater pour bénéficier du droit d’auteur. Remarquons enfin que seule la presse écrite est prise en compte dans cette nouvelle disposition du BBDA qui entre en vigueur à partir d’août 2020.

Alain Yaméogo