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Elections 2020 : Pour une participation massive des femmes

jeudi 5 mars 2020


Les femmes ne veulent pas se faire compter à l’élection présidentielle et couplée 2020 .Pour ce faire, elles multiplient les initiatives pour prendre leur place aux échéances de novembre prochain .Le 05 mars à Ouagadougou, plusieurs associations de femmes, de partis politiques et d’organisations non gouvernementales en collaboration avec la CENI ont organisé un débat autour de la participation des femmes à l’élection prochaine au Burkina Faso.

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Elles constituent le plus gros contingent en terme de potentiel électoral au Burkina Faso.52%, c’est le pourcentage estimatif des femmes qui peuvent prendre part aux votes au Burkina Faso. Mais sur le terrain, le chiffre évoqué plus haut ne vaut que l’ombre de lui-même face à la réalité du terrain.

Cette rencontre entre le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI), Newton Ahmed Barry et plusieurs organisations de femmes se voulaient un cadre pour poser le problème de la participation des femmes aux élections .Faisant le point de l’enrôlement pour les élections de 2020, la mobilisation des femmes n’est pas à la hauteur des prévisions. Selon Newton Ahmed Barry, pour les 20 premiers jours dans les deux premières sous zones, l’enrôlement des femmes est à peine de 38%. C’est notamment la région de la Boucle du Mouhoun et les Cascades.

Ce faible engouement est du à plusieurs facteurs. En outre les documents de votation en l’occurrence la CNIB sont cités entre autre comme barrière. Mais pas que la CNIB.L’insécurité y est aussi pour quelque chose car de nombreuses zones dans la Boucle du Mouhoun et des Cascades ne sont pas accédées par la CENI.

Pour les diverses organisations de femmes mobilisées, le tire peut rapidement être recadré puisque 5 autres zones restent encore pour l’enrôlement. A cet effet, les participantes disent être déterminées à sensibiliser leurs sœurs à une mobilisation d’inscription sur les listes électorales. Pour Juliette Kongo, présidente nationale du Mouvement pour le Peuple et le Progrès(le parti au pouvoir), les instances décisionnelles doivent donner à la femme la place qu’elle mérite. Cela d’autant plus que le quota genre n’a pas été respecté en 2015 lors des dernières élections. Cet état de fait démobilise certaines femmes dira-t-elle car elles sont la cheville ouvrière de tous les partis politique en terme de mobilisation.

Des artistes musiciennes sont aussi engagées pour une grande participation des femmes. A entendre Maï Lingani, artiste musicienne burkinabè et représentant les femmes artistes du Burkina, les femmes de culture ont un grand rôle à jouer. D’ailleurs, des sensibilisations auprès des femmes n’est pas à écarter pour les inciter à s’enrôler.

En tout état de cause, le président de la CENI se veut optimiste car dit-il les résultats ne sont pas si alarmistes par rapports aux échéances de 2015 concernant les deux premières sous zones. De plus le creux peut être rattrapé avec les autres zones sans compter les zones spécifiques de Ouagadougou et Bobo Dioulasso.

Alain Yaméogo

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