Voici ce que dit le ministre de l’habitat Réné Bagoro à propos du projet d’accord de la CEDEAO sur sa page facebook

L’acceptation en l’état des propositions de sortie de crise serait une insulte à la mémoire des martyrs des 30 et 31 octobre 2014 ainsi qu’à celle des burkinabé assassines depuis le 17 septembre. En outre, cela signifierait que l’on peut désormais au Burkina Faso utiliser les armes et la violence comme voie de recours contre les décisions judiciaires.

Par ailleurs, la valeur d’un être humain réside, en grande partie, dans son courage à accepter endosser les conséquences de son acte. Or l’amnistie, dans le cas présent, me semble contraire à cette valeur.

Pour ma part, je porterai bientôt plainte pour enlèvement et séquestration contre personnes nommées et X, nonobstant toute loi d’amnistie. J’en ai déjà saisi mes avocats