Covid-19 Burkina :Environ 9 milliards pour sauver l’année scolaire
samedi 25 avril 2020
La date du 28 avril 2020 n’est pas encore retenue pour la reprises effective des activités académiques au Burkina Faso. Au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou le 24 avril 2020, le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion des Langues Nationales, Pr Stanislas Ouaro s’est montré prudent quant à la date exacte de la reprise du chemin de l’école.
Pour le premier responsable de l’éducation burkinabè, la reprise de l’activité éducative est avant tout tributaire de l’évolution de la pandémie du coronavirus au Burkina Faso. En effet, en vue de sauver l’année scolaire, le ministre en concertation avec ses collaborateurs ont initié plusieurs stratégies. Avant même une date officielle pour la rentrée, le ministre s’est tourné vers des solutions palliatives .Il s’agit entre autre de la mise en place d’une station radio à travers laquelle les élèves suivront les cours. De plus, la télévision, la presse écrite et en ligne seront aussi sollicitées.
De même « le plan de riposte pour la reprise des cours comprend des mesures préventives. » Il s’agit notamment de la désinfection des établissements scolaires et structures éducatives non formelles. Le port obligatoire de masque et de cache-nez. Ainsi, près de 3 milliards de francs CFA seront mobilisés pour confectionner les cache-nez soit deux pour chaque élève (12 millions de masques au total).
A bien suivre le ministre Ouaro,il faut à l’Etat et ses partenaires techniques et financiers la baguette somme de 8 253 975 220 francs CFA pour sauver l’année scolaire.
Pour ce qui concerne les dates des examens scolaires, elles seront revues dès que la rentrée sera effectuée. Plusieurs pays à travers le monde, ont déjà commencé un déconfinement, mais bien prudent pour permettre aux scolaires de poursuivre leurs études. Au Burkina Faso, près de 600 personnes ont contracté la maladie du coronavirus et 41 personnes en sont décédées. Plusieurs personnes craignent une résurgence du pic de la maladie si les écoles ouvrent leurs portes.
Alain Yaméogo