Le procureur général de la cour d’appel de Fada N’Gourma a donné les premiers éléments de l’enquête de l’affaire Tanwalbougou le 27 mai 2020 dans ladite ville. Au cours de son point de presse, Rasmané Bikienga a indiqué qu’aucune trace de balle n’a été observée dans les corps des 12 présumés terroristes contrairement aux informations de premières heures sur leur mort dans la nuit du 11 au 12 mai au sein de la gendarmerie de Tanwalbougou.

"L’infirmier dépêché pour le constat a indiqué dans son certificat médical qu’aucune trace n’est visible sur les douze corps et qu’il n’a pas non plus observé de saignements sur les corps. Il a ajouté qu’il n’avait aucun élément matériel qui pouvait lui permettre de déterminer la cause de leur mort et que seule une autopsie pouvait le faire " a notamment insisté le procureur de Fada.
Mieux , trois des rescapés ont avoués que leurs camarades n’ont pas été fusillés.

« 3 rescapés détenus dans la même cellule ont affirmé lors de l’audition que leurs codétenus n’ont pas été tués par balles. Seule une autopsie pouvait déterminer les causes exactes. Elle n’a pu été faite par manque de plateau technique » rencherie le procureur du Faso près le TGI de Fada Judicaël Kadeba

Par ailleurs, la cause de la mort des 12 détenues reste toujours à déterminer. Car L’enquête engagée n’a pas permis d’identifier une piste fiable de leur mort poursuit les conferenciers.Ni les constatations de l’infirmier chef de poste de Tanwalbougou, ni celles effectuées par une douzaine de médecins de l’hôpital de fada n’ont permis de déceler des balles ou traces de balle sur les corps des victimes ont-ils notamment indiqué.

Par ailleurs, selon le procureur du TGI de Fada, l’autopsie peut être toujours réalisée pour élucider la cause du décès des 12 présumés terroristes gardés à vue.

Synthèse Alain Yaméogo

Crédit Photo : Radio Oméga(Le procureur du Faso près le TGI de Fada Judicaël Kadeba)