La lutte contre le racisme a refait surface ces derniers jours avec la mort de l’afro américain George Floyd étouffé par un policier blanc en fin mai 2020.Depuis lors des manifestations parfois musclées ont été observées dans plusieurs villes des États-Unis pour demander justice et dénoncer les violences policières face aux Noirs. Le débat s’est vite porté en France et le président Emanuel Macron ne s’est pas privé de répondre au sujet du moment au cours de son allocution aux Français le 14 juin 2020.

Georges Floyd, voilà le nom qui a révélé au grand jour la brutalité avec laquelle certains policiers font sur les Noirs au cours de leur interpellation. Dans une vidéo posté sur les réseaux sociaux, on voit un policier presser avec son genou le cou de sa victime jusqu’à sa mort en dépit de ses cris de suffocation. La vidéo a ainsi indigné plus d’un et le mouvement contre le racisme s’est enclenché aussi bien aux USA, en Europe qu’en Afrique.
En France par exemple le nom de Adama Traoré, jeune noir interpellé et tué par la gendarmerie a aussi refait surface.

Emanuel Macron se veut intransigeant face au racisme.

« Nous serons intraitables face au racisme » indique-t-il .Cependant et contrairement aux manifestants qui ont déboulonné des statuts de personnages à figures colonialistes en Belgique et autres pays, le président français se veut fermer. « La République n’effacera aucune trace » dit-il avant de prévenir que la France « ne déboulonnera pas de statuts. »

En 2017, des jeunes membres du cadre 2H pour nous 2H pour Kamita, une structure estudiantine panafricaine avait débaptisé le Boulevard Charles de Gaulle de Ouagadougou pour le nommé Boulevard Thomas Sankara.Mais ils n’avaient pas été suivis par les autorités communales. La question des statuts de personnages vus comme des colonialistes fait toujours débat au sein de la jeunesse africaine qui veut s’assumer.

Par ailleurs le locataire du Palais de l’Élysées marque son soutien aux policiers et aux gendarmes pour leur travail.

Alain Yaméogo