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Présidentielle : non, Tahirou Barry n’a pas encore jeté l’éponge

vendredi 19 juin 2020


Dans un article que nous avons publié sur touteinfo.com sur un probablement désistement du candidat à l’élection présidentielle, Tahirou Barry sort de son silence.
Voici sa déclaration complète sur sa page Facebook le 19 juin 2020.

"Au nom de la politique ", j’ai traversé des épreuves.
"Au nom de la politique ",
 J’ai été accusé d’avoir fait révoquer un groupe d’employés d’une mine ,bien qu’absent au moment des faits et sans pouvoir de décision en tant que chef de service face à ma hiérarchie de DRH,de DG, de DRH Siège et de PDG Siège ;
 J’ai été accusé d’avoir détruit un parti que j’aime et que j’ai contribué avec rage à reconstruire dans les années 2010 au prix de mille sacrifices personnels, matériels et financiers ;

 J’ai été accusé par les plus sceptiques d’avoir fait preuve de mauvaise foi dans les motivations de ma démission en invoquant une crise dans mon parti qui a éclaté depuis début août 2016 à travers la révélation d’un mémorandum, soit plus de 14 mois avant ma démission .Les adeptes de cette thèse feignent d’ignorer les confidences du fondateur sur la RTB le 30 juillet 2017,soit 3 mois avant ma démission sur son intention au nom de sa foi,de ne jamais réclamer mon éviction du gouvernement ;
 J’ai été accusé, jugé et condamné sur les réseaux sociaux et certains médias, avant même un rapport définitif officiel sur ma gestion du Ministère de la Culture, d’avoir volé des fonds, alors que, avec toute ma bonne foi, ces fonds ont été affectés conformément à leurs destinations aux différents acteurs culturels, artistiques et touristiques, sans discrimination aucune dans le cadre de leurs activités ;
 J’ai été accusé d’avoir boycotté les festivités du 11 décembre 2017 à Gaoua, une ville qui m’a tout donné alors que j’ai remué ciel et terre avec les autorités compétentes jusqu’au dernier jour pour obtenir une simple carte d’invitation aux cérémonies officielles sans succès ;
 J’ai été accusé d’avoir manqué du respect au "roi" pour avoir des raisons de me trahir sans frémir...
Au nom de la politique, j’ai traversé des épreuves, j’ai pris des coups, j’ai souvent été sincèrement touché, mais je n’ai jamais perdu ma foi en l’avenir.
Je reste toutefois sans rancune car j’ai fait mienne la sagesse qui voudrait que de l’épreuve, on cherche à grandir à travers l’enseignement tiré, plutôt qu’à rechercher l’ennemi.
Si l’instinct de survie nous oblige quelques fois à répondre aux coups reçus, j’ai la ferme conviction que l’adversité ne devrait pas nous dévier de notre chemin et de nos valeurs.
C’est cela qui m’a valu un recul, une retraite d’un mois pour me ramasser dans mon existence. Cet instant de répit et d’introspection n’a pas manqué d’alimenter une certaine rumeur sur mon probable retrait de la scène politique.
Certes, la politique me paraît impitoyable et ingrate. Cependant, faut-il pour autant refuser de s’assumer et fuir ?
J’entends me prononcer définitivement sur cette équation ainsi que sur d’autres questions de la vie nationale au cours d’une conférence de presse que j’animerai par la grâce du Très-Haut, le samedi 27 juin 2020.
Que Dieu bénisse et protège notre Faso

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