Warning: Undefined array key "page" in /home/touteik/www/spip.php on line 2

Warning: Undefined array key "page" in /home/touteik/www/spip.php on line 4

Warning: Undefined array key "page" in /home/touteik/www/spip.php on line 6

Warning: Undefined array key "page" in /home/touteik/www/spip.php on line 8

Warning: Undefined array key "page" in /home/touteik/www/spip.php on line 10

Warning: Undefined array key "page" in /home/touteik/www/spip.php on line 12

Warning: Undefined array key "page" in /home/touteik/www/spip.php on line 14
Toute Info : Le journal populaire
Accueil > Actualité > Présidentielle :’’nous avons des orientations à donner aux électeurs’’ (...)

Présidentielle :’’nous avons des orientations à donner aux électeurs’’ Pascal Zaida

jeudi 22 octobre 2020


La Coordination Nationale des OSC pour la Patrie (COP) a animé une conférence de presse sur le processus électoral en cours au Burkina Faso le jeudi 22 octobre 2020 à Ouagadougou. Ce jeudi 22 octobre 2020, le Cadre d’Expression Démocratique (CED) et le Mouvement du 21 avril (M21) ont conjointement tenu un point de presse pour dénoncer les manquements qui entachent le processus électoral qui entre dans le cadre des élections du 22 novembre. Pascal Zaïda et Marcel Tankoano respectivement du CED et du M21 ont dressé la liste des risques qui pèsent sur le processus électoral.

Pour les conférenciers, l’exclusion de 22 communes en raison du contexte sécuritaire, la violation de l’article 48 du code électoral par tous les acteurs et la non prise de sanctions contre les tentatives de fraude lors de l’enrôlement constituent des prémices d’une crise post-électorale. Beaucoup de gens ont quitté Ouagadougou ou Bobo-Dioulasso pour aller se faire enrôler dans des zones avec lesquelles ils n’ont ni origines ni des intérêts économiques d’où le fait que Pascal Zaïda pense que c’est une violation de l’article 48 du code électoral. « Le cas le plus flagrant c’est la question de Ziniaré, on a pris des gens avec des cars à Ouagadougou et ils sont allés se faire enrôler. Il y a eu ce cas à Boussé, à Komsilga ». « Dans un village appelé Bobo, le nombre d’habitants est estimé à 300 alors que le nombre d’enrôlés est de 882 ». Et malgré qu’ils ont donné de la voix pour que ces questions soient réglées, les acteurs du processus électoral n’ont pas réagi à leurs interpellations.
La crainte d’une crise post-électorale

Selon ces OSC des risques pèsent sur le processus électoral et ils pensent que si rien n’est fait on pourrait aboutir, dit-il, à « une crise post-électorale ». Ils dénoncent l’existence des urnes et des bureaux de votes fictifs, de bulletins pré paraphés. Les conférenciers ont également fait cas dans leur déclaration des velléités d’utilisation de téléphones portables par des votants pour faire des photos une fois dans l’urne. Lesquelles photos, selon les conférenciers, serviront de preuve en contrepartie d’une somme d’argent chose qu’ils ont qualifiée d’achat de conscience des électeurs. Autres cas susceptibles de fraude électorale relevé par Marcel Tankoano et Pascal Zaïda c’est la récupération des cartes d’électeurs par des tierces personnes et le convoi des électeurs vers les bureaux de vote.

Il faut trouver des solutions avant le 31 octobre 2020
Ils tirent donc la sonnette d’alarme afin que des solutions soient trouvées avant l’ouverture de la campagne électorale le 31 octobre 2020. « Il faut trouver une solution avant l’ouverture de la campagne parce que dès le 31 nous en tant qu’Organisation de la Société Civile, nous avons des orientations à donner aux électeurs sur le choix de qui peut avoir le profil d’un bon candidat qu’il faudra voter », a déclaré Pascal Zaïda. A la question de savoir qui est donc ce candidat au bon profil, Marcel Tankoano affirme : « nous n’avons pas de candidat à proposer, nous allons orienter les populations à faire le choix en fonction du bon programme de société ».

Pour terminer, la coordination a appelé la justice, la sécurité et surtout le Conseil constitutionnel à jouer leur partition en toute impartialité. Pascal Zaïda a clairement indexé comme le responsable si toutefois il y a une crise post-électorale au Burkina Faso. « Nous indexons le Conseil constitutionnel. S’il y a une crise post-électorale au Burkina Faso, d’ores et déjà, le Conseil constitutionnel pourrait être éventuellement responsable. C’est donc pour éviter une éventuelle crise post-électorale qu’ils appellent les différents acteurs à plus « de responsabilité et de probité » et invitent les « partis politiques à être rigoureux dans le choix de leurs représentants dans les bureaux de vote ».

Jean Babehinibè KAMBOU

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Lien hypertexte

(Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d’informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)

Ajouter un document