Epargne communautaire : le modèle réussi des femmes de Tanghin-Taabila
lundi 2 novembre 2020
S’entraider mutuellement avec une épargne commune, c’est l’ingénieuse idée que les femmes du quartier Tanghin-Taabila à Ouagadougou ont trouvé. Ces femmes unies dans le groupe Relwendé ont organisé une journée de partage le 31 octobre 2020 à l’occasion de la première année de l’existence de leur initiative.
Elles sont sorties nombreuses pour manifester leur satisfaction à leur initiative d’épargne communautaire. Ces femmes du groupe Relwendé Tanghin-Taabila sont satisfaites du 1er cycle de leurs activités. De façon pratique, les femmes au nombre de 40 cotisent chacune 250 F par mois .La somme collectée sert alors à venir en aide aux membres qui se retrouvent parfois dans des difficultés (frais de scolarité, décès, etc.)
De plus, beaucoup d’entre elles investissent dans les activités génératrices de revenus. « Les femmes du groupe sont fières de ce résultat » lance la secrétaire du groupe. Pour Roseline Sawadogo/Ouédraogo « l’idée est née de la cette volonté de travailler à l’autonomisation de la femme, travailler surtout à l’épanouissement de la femme. » A l’en croire, le bilan de la première année est satisfaisant car dit-elle « tout est parti de rien » et aujourd’hui ,52 femmes ont rejoint le groupe. De plus la SG indique que le groupe n’a bénéficié d’aucun appui d’une structure financière dans ses activités. Le fond d’épargne à travers les 250F cotisé par chaque membre a servi a octroyé des crédits à ces dernières.
Pour la marraine de la cérémonie, l’initiative permet aux familles de bien vivre à travers les activités génératrices de revenus que les femmes entreprennent ave le fond d’épargne du groupe. « J’ai trouvé l’initiative très louable .Je pense cela permet aux femmes de se prendre en charge » .Un début de développement endogène, qui aura un impact non seulement pour les femmes d’autres quartiers selon Claudine Ouédraogo.
Ainsi avec l’épargne communautaire, c’est le développement à la base que ces femmes veulent impulser. Pour ce faire, le cycle 2 de leur initiative connaitra plus d’innovations. De plus, d’autres femmes bénéficieront de la même pratique à travers des sessions de formation selon la secrétaire générale.
Alain YAMEOGO