Pour l’élection couplée présidentielle et législatives du 22 novembre 2020 ,la rédaction de TOUTE INFO www.touteinfo.com a promené son micro au grand marché de Ouagadougou communément appelé Rood-Wooko pour savoir les préoccupations des commerçants et du même coup leur demander si oui ou non ils iront voter le 22 novembre prochain. Ce qui est clair dans la plupart de réactions que nous avons eues, est que les commerçants sont bien déterminés à accomplir leur droit citoyen mais en même redoutent des fausses promesses de campagne des différents candidats.

Pour certains, si l’on veut bien du changement, il va falloir voter. En effet c’est dans cette optique que certains nombres de commerçants prévoient apporter leur pierre à l’édifice. Selon Aboubacar Ouédraogo, commerçant il ne suffit pas de dire qu’on ne veut pas tel candidat ou qu’on est avec lui, l’essentiel c’est d’aller voter le moment venu. Comme ce jeune commerçant du grand marché de Ouagadougou, ils sont nombreux à voir les choses de la même manière. Pour Souleymane Sawadogo, un autre commerçant si on a pu se procurer une carte d’électeur, on doit au moins s’acquitter de cette tâche, qui est de voter le 22 novembre. « Les choses ne se feront pas d’elle-même, ou par les paroles, il faut que nous même on contribue afin qu’il ait un changement. »a-t-il ajouté.

D’autres prévoient voter mais demandent aux différents candidats qui seront élus que ce soit à la présidentielle ou aux législatives de respecter leur parole afin de leur venir en aide pour la bonne marche de leurs activités. « Ils viendront parler on va voter pour eux et après ils ne feront rien, pour nous aider » s’alarme Ibrahim Kaboré un jeune commerçant ambulant au grand marché.
Marre des promesses non tenues par certains candidats, leurs affiches de campagne ont tout simplement été arrachées des murs du marché.

Chéri Fatou Dramé (Stagiaire)