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Les déplacés pourront-ils voter ?Oui répond Newton Ahmed Barry

samedi 21 novembre 2020


La commission électorale nationale indépendante (CENI) et le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) ont ténu une rencontre avec les observateurs internationaux de l’Union Africaine (UA) la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et autres organisations ce vendredi 20 novembre 2020 à Ouagadougou. L’objectif était d’échanger sur les questions liées au vote des déplacés internes, au rôle des médias, des organisations de la société civile, et des blogueurs pour les élections du 22 novembre prochain.

A deux jours des élections couplées, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) ont voulu échanger avec les observateurs internationaux, venus pour s’assurer de la bonne marche de ces élections, le 22novembre prochain. Au cours de cette rencontre, les observateurs ont soulevé des préoccupations parmi lesquelles figurent le vote des déplacés internes. Le chef de la délégation de la CEDEAO, Kabine Komara se dit être marqué par la signature d’un pacte de bonne conduite par toutes les parties prenantes à l’élection présidentielle.

Il a exprimé sa satisfaction du fait que les déplacés internes ont été pris en compte pour le vote, mais il a en outre exprimé une inquiétude à ce niveau. Cette inquiétude s’est posée sur l’influence des résultats des votes législatifs en faveur ou en défaveur d’un candidat, qui pourrait dire par la suite que sans le vote des déplacés internes dans leur zone, il aurait été élu, du simple fait que ces déplacés sont dans les zones dont ils ne sont pas originaires. Afin d’éviter toute situation compromettante, il a recommandé à ce qu’un message puisse être lancé par des radios communautaires pour indiquer que le vote des déplacés internes n’aura pas d’impact négatif sur les résultats. Pour ce qui concerne le vote de ces déplacés internes pour les législatives, le président de la CENI, Newton Ahmed Barry a rassuré que cela n’est pas un problème. « Parce que la circonscription étant la province, que vous ayez voté dans votre village ou que vous veniez voter au chef-lieu de la province c’est la même chose, c’est-à-dire les voix son comptabilisé pour la même circonscription » a-t-il indiqué.

Par contre, il a souligné que le problème se situe au niveau des municipalités, parce que la circonscription étant le village, le fait de quitter un village pour un autre crée un déséquilibre, en faveur ou en défaveur.
Il faut noter que le nombre d’inscrit pour ces élections couplées est, pour la présidentielle 6.490.162 personnes et pour les législatives 6.467.091 personnes.

Chéri Fatou Dramé (Stagiaire)

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