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Education:Le vivre ensemble célébré autour d’une rupture collective à l’IPERMIC.

samedi 8 mai 2021


Le Club des étudiants de l’Institut panafricain d’étude et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC) de l’université Joseph Ki-Zerbo a organisé une rupture collective de jeûne le vendredi 07 mai 2021 à Ouagadougou. Cette activité vise à promouvoir la cohésion sociale entre les différentes appartenances religieuses au sein de l’institut.

Le vendredi 07 mai 2021, aux environs de 18H, l’Institut panafricain d’étude et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC) était bondé de monde. Certains encore étudiants, d’autres devenus professionnels du monde de l’information et de la communication, des étudiants de licence au master en passant par les premiers responsables de l’institut, ils sont musulmans, catholiques, évangéliques, traditionalistes, tous, sans distinction religieuse, sont venus comminuer à la rupture collective organisée par le Club des étudiants de l’Ipermic en ce mois de Ramadan.

Pour Moumouni Belem, responsable à l’organisation de l’activité, il s’agit de promouvoir et montrer la cohésion et la fraternité qui existe déjà entre les étudiants de l’Ipermic. « Nous organisons, chaque année, cette rupture collective pour donner aux étudiants une occasion de se retrouver dans cette famille que nous avons nommée Cj, famille pour comminuer et exprimer leur marque de solidarité et d’union les uns envers les autres. C’est une activité qui vise à renforcer le vivre ensemble au sein et en dehors de l’institut », a indiqué notammant Moumouni Bélem.

Une initiative appréciée et encouragée par les premiers responsables de l’institut.

Le directeur de l’IPERMIC, Dr Firmin Gouba venu soutenir et encourager l’initiative apprécie : « Pour davantage consolider les liens, relation de famille, relation d’amitié, de profession, etc. Cela permet de développer l’esprit de solidarité ».

Pour lui, il ne s’agit pas de magnifier une religion car dit-il, c’est le principe de retrouvaille qu’il faut regarder. « Nous avons nos principes que nous imposons pour amener les étudiants à observer le professionnalisme, la rigueur, etc. Mais après, s’il y a des références à la crainte de Dieu c’est une bonne chose parce que ça permet de mettre les gens sur le droit chemin ». « Ce que nous voulons ici à l’institut, c’est la tolérance, pas d’exclusion, faire en sorte que chacun soit libre de pratiquer sa religion tout en respectant l’autre ».
C’est dans une ambiance fraternelle que les étudiants se sont quittés tout en se donnant rendez-vous pour l’édition 2022.
Jean Babehinibè KAMBOU

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