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Société : un groupe d’étudiants (CESPAIC) engagés pour la promotion de la culture burkinabè

lundi 5 juillet 2021


La Convergences des Étudiants et Stagiaires pour la Promotion de l’Art et de l’Industrie Culturelle(CESPAIC) est une initiative de jeunes issus des universités publiques et privées de la ville de Ouagadougou. Elle a lancé ses activités le 03 juillet 2021 sous le parrainage de l’ancien ministre de la culture Abdoul Karim Sango à l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou.

Pour le président de l’association Donald Nagalo, le but de ce regroupement est une interpellation à la jeunesse à un retour aux valeurs burkinabè et africaines. « L’objectif global c’est de promouvoir l’art et l’industrie du Burkina Faso .Et en général de la culture africaine, de la diversité. C’est également un cadre pour rassembler les jeunes pour tisser une relation entre les jeunes et la nouvelle génération. »

A en croire le ministre de la culture, parrain du lancement des activités du CESPAIC, il est évident qu’une telle initiative est à accompagner face à une mondialisation immonde contre les cultures africaines. « Une association qui s’est donnée pour mission de promouvoir la culture africaine et les industries culturelles, d’œuvrer à la cohésion sociale .Voir des jeunes étudiants comprendre ces grands enjeux du monde, de l’Afrique, du Burkina, je ne pouvais qu’être de leur côté. »

Selon Abdoul Karim Sango parrain de la cérémonie, les étudiants ont entamé une œuvre gigantesque qui va marquer l’histoire du Burkina. « Le grand défis des africains ,ils peuvent en rire ,ils peuvent penser que ce sont des sujets pour plaisanter aussi longtemps que les politiques ne comprendront pas que la culture doit être au fond de toute initiative en matière de politique publique ,il n’ y aura jamais de développement. »

Plusieurs actions seront entreprises pour porter la voix de l’association. Des séminaires, des conférences publiques seront notamment organisées en vue d’interpeller l’opinion et surtout la frange jeune sur les questions de l’heure de la déperdition des valeurs burkinabè et africaines dû à une globalisation immonde.

Alain YAMEOGO

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