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Burkina Faso : « Roch Kaboré n’est pas le garçon de course d’Emmanuel Macron » Idrissa Nogo

mercredi 28 juillet 2021


Dans une conférence de presse musclée qu’il a animée le 28 juillet 2021 à Ouagadougou, Idrissa Nogo met en garde le président français Emmanuel Macron sur ses récentes déclarations lors du sommet virtuel du G5 Sahel sur la capacité opérationnelle de l’armée burkinabè à combattre les groupes terroristes. « Des propos condescendants et méprisants de l’Hexagone qui ternissent l’image politique et diplomatique du Burkina » dénonce le conférencier.

Le leader du Mouvement des Peuples Citoyens(MPC) revient aussi largement sur la crise que traverse la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) entre la majorité présidentielle et l’opposition.

"Des réflexes résiduels de néocolonialisme et d’impérialisme" .Ce sont là, les termes employés par Idrissa Nogo du MPC sur la dernière sortie du président français à propos de la situation sécuritaire au Burkina Faso. « C’est diplomatiquement maladroit et souverainement irrespectueux du président français qui a martelé avec condescendance le 09 juillet 2021 lors d’un sommet du G5 Sahel que le Burkina ne dispose pas d’une armée « entrainée pour contrecarrer le phénomène du terrorisme qui se nourrit de la grande pauvreté des gens » a fustigé le conférencier.

Pour lui de tels propos revêtent d’un manque de respect à l’armée et au peuple burkinabè. « Roch Kaboré n’est pas un garçon de course d’Emmanuel Macron. Le Burkina n’est pas non plus le 102e Département de France » martèle-t-il.

A en croire Idrissa Nogo la jeunesse africaine a désormais les yeux ouverts et ne se laissera plus entrainer par la France.

Sur la brouille entre le parti au pouvoir et l’opposition dans le processus de désignation des membres de la CENI, Idrissa Nogo estime que le Chef de File de l’Opposition (CFOP) n’a aucune raison matérielle sur la récusation de Bonaventure Ouédraogo (Sao Naaba) dont la candidature est rejetée par l’apposition justifiant qu’il a battu campagne pour le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), parti au pouvoir en novembre 2020. « C’est quelle disposition du code électorale qui justifie cette récusation inique plutôt sous-tendue et soutenue par les jérémiades politiques que par une preuve matérielle matérielle juridique » se questionne le MPC.

Pour Idrissa Nogo et son mouvement, cette situation tendue à la CENI est la conséquence directe de la politisation des chefs coutumiers dans tous les partis.

Alain YAMEOGO

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