Hamidou Boly a été nommé représentant spécial de la CEDEAO au Mali en 2019.Mais le gouvernement de transition l’a déclaré « persona non grata » dans le pays le 25 octobre 2021 pour « ses agissements incompatibles avec son statut. »Le Pr Boly a 72H pour quitter le territoire malien selon les autorités.

Aperçu du parcours l’homme
« Arrivé en juillet 2012 à la tête de la représentation spéciale de la Cédéao au Mali, le diplomate togolais Cheaka Abdou passe le témoin à Pr. Hamidou Boly, ancien commissaire de la Cédéao.
Boly Hamidou, est professeur titulaire et agrégé des universités (Cames). Il est né le 14 mars 1960 à Orodara (Burkina Faso). Il est marié et père de trois enfants. Outre, les langues internationales qu’il parle (français, anglais, arabe), M. Boly s’exprime parfaitement bien en fulfulde, bambara, dioula et moré. Un atout considérable !
En effet, professeur titulaire et agrégé (Cames) des universités, Boly Hamidou a été récemment commissaire de la Cédéao en charge de l’éducation, la science et la culture (2016-2018).
Auparavant, en 2012-2016, il a été au Nepad comme responsable du programme éducation et a coordonné, entre autres, la conception de la Stratégie de l’UA pour l’éducation en Afrique (CESA 16-25), le Programme pour l’éducation et l’amélioration des compétences agricoles (AESIF).
Très actif, M. Boly a coordonné de 2014-2016, un programme de la Banque mondiale (Washington DC) sur le Mécanisme pour l’enseignement supérieur agricole en Afrique (TEAM-Africa).
Dans son pays d’origine, le Burkina Faso, Pr. Hamidou Boly a travaillé pendant plus de 25 ans dans des instituts d’enseignement supérieur et de recherche scientifique à divers postes de responsabilité.
A l’Université, il a occupé le poste de président (recteur) de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso de 2007 à 2011. Il fut vice-président de Crufaoci (Conférence des Recteurs des universités francophones d’Afrique et de l’océan Indien) en charge de l’Afrique de l’Ouest (2010-2011).
Passionné de savoir, Pr. Boly a dirigé la recherche scientifique et était directeur général de l’Inera (Institut pour l’environnement et la recherche agricole) ainsi que président du Système national de recherche agricole du Burkina Faso (SNRA, 2002-2006) et directeur de l’Institut de développement rural de l’Université de Ouagadougou au Burkina Faso de 1989-1992. Presqu’une vie entière consacrée à la recherche dans son pays. »

Avec Bamada.net
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