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Burkina Faso : la ville de Djibo pris en otage par des terroristes (ressortissants)

dimanche 27 février 2022


La ville de Djibo, province du Soum, région du Sahel au Burkina Faso agonise. Elle est encerclée depuis le 17 février 2022 par des groupes terroristes qui règnent en maitre. Des ressortissants de la province ont animé en urgence une conférence de presse le dimanche 27 février 202 à Ouagadougou pour alerter du pire qui pourrait arriver si rien n’est fiat dans les brefs délais.

Les ressortissants de la province du Soum sont formels. Si rien n’est fait dans l’urgence le Burkina Faso risque de vivre l’une des pires catastrophes humanitaires de son histoire. En outre selon les conférenciers le calvaire des populations est indescriptible. « Depuis au moins six semaines la ville est sous blocus des hommes armés »indique Idrissa Badini, porte-parole des organisations de la société civile de la province à Ouagadougou.

Cette situation a isolé la ville de tout mouvement. « Plus rien ne rentre ni ne sort de la ville de Djibo, aucun camion de vivres, de carburant ou de médicaments ne peut entrer dans la ville, les installations de l’ONEA ont été détruites par les hommes armés et la ville manque cruellement d’eau. » Pire, les prix des denrées alimentaires ont flambé à cause de la spéculation sur le marché. La faim, la soif et la maladie menacent une population de plus de 200 000 habitants s’alarment les ressortissants de Djibo.
A en croire aux explications, cinq secteurs sur neuf que comptent la ville sont sous le contrôle des groupes armés terroristes.

Les ressortissants dans l’urgence, proposent un ravitaillent de la ville en carburant, médicaments et vivres à travers une escorte. Le rétablissement du fonctionnement des réseaux de téléphonie mobile et une sécurisation de l’axe Koungoussi-Djibo.

Par ailleurs Idrissa Badini, le porte-parole des ressortissants de la province confirme que les forces de défense et de sécurité sont toujours à Djibo mais leurs actions ne sont pas visibles sur le terrain. Il en appelle à la solidarité nationale pour sauver la ville, sinon, « les groupes armées auront remporté l’une de leurs grandes victoires dans l’ignominie la plus révoltante que notre pays n’a jamais vécue ».

Alain YAMEOGO

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