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Burkina Faso : La direction générale des douanes décline les missions et la vision actuelle de l’administration douanière

vendredi 27 mai 2022


La direction générale des douanes a convié les hommes de médias à un point de presse dans la matinée du vendredi 27 mai 2022, à son siège à Ouagadougou. Objectif : présenter ses missions, sa vision actuelle et l’exécution de ses services sur le territoire national, dans ce contexte de crise sécuritaire et sanitaire.

Communiquer sur ses missions et sa vision pour une meilleure compréhension de l’administration douanière par l’ensemble des citoyens Burkinabè. C’est l’exercice auquel s’est prêté la Douane burkinabè ce 27 mai 2022. Le point de presse organisé à cet effet, a été le lieu pour les premiers responsables de l’administration douanière de revenir sur les grandes missions de leur institution. A en croire le directeur général de la douane Burkinabè, Adama Sana, l’administration des douanes poursuit plusieurs missions qui peuvent être regroupées en trois principales. Il s’agit notamment de « la mission fiscale, qui est celle liée à la perception des droits et taxes au profit de l’État, de certaines administrations publiques (en particulier le BBDA) et des organisations d’intégration sous-régionales ou régionales (UEMOA et CEDEAO) ; la mission économique à travers laquelle, elle contribue à l’essor économique du pays et la mission d’appui à d’autres administrations publiques et institutions à travers laquelle elle contribue à l’application des textes relevant desdites administrations et institutions », a-t-il expliqué en soulignant par ailleurs, que depuis 2016, l’administration des douanes procède par élaboration et adoption de plans stratégiques pour une meilleure exécution de l’ensemble de ses missions. La vision de l’administration douanière à travers la mise en œuvre de ce plan stratégique, est selon les dires du directeur, de faire de la Douane à l’horizon 2026, une Administration Rénovée, Equitable, Performante et Résiliente pour un Burkina meilleur. Et l’atteinte de ces objectifs passe à l’en croire, par plusieurs aspects notamment l’application du Tarif Extérieur Commun (TEC) de la CEDEAO et des dispositions du code Général des impôts, des codes des douanes, et également par l’observation du code d’éthique et de discipline générale et la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre la corruption et la promotion de l’intégrité.

Quant à l’exécution du service, le patron de la douane Burkinabè a fait savoir qu’elle se fait conformément aux textes en vigueur. « Pour la perception des droits et taxes, elle fait suite à la conduite et à la mise en douane des marchandises (conf. articles 94 a 116 du code des douanes CEDEAO, articles 38 à 61 code des douanes UEMOA et articles 44 à 56 du code des douanes du Burkina Faso), puis au dépôt de déclaration en douane dans le bureau des douanes compétent par un commissionnaire en douane agréé (conf. articles 133 à 162 du code des douanes CEDEAO, articles 74 à 98 du code des douanes UEMOA et articles 59 à 87 du code des douanes du Burkina Faso) et tient compte de trois éléments essentiels appelés éléments de taxation notamment la valeur, de l’espèce tarifaire et l’origine de la marchandise (conf. articles 11 à 20 du code des douanes CEDEAO, articles 9 à 17 de code des douanes UEMOA et articles 17 à 23 du code des douanes du Burkina Faso) » a souligné Adama Sana.
« La douane n’est pas responsable de la flambée des prix sur le marché… »

Selon les premiers responsables de l’administration douanière, cette méthode de travail ne semble pas cependant plaire à certains opérateurs économiques qui, ce faisant, « ont saisi l’occasion pour véhiculer des informations mensongères sur l’administration des douanes ». Des dires du directeur de la valeur, de l’analyse du risque et des renseignements, Mikaïlou Diarra, ces derniers ont relayé sur la toile, des allégations faisant cas d’une augmentation des droits et taxes douanières sur les produits de grande consommation au Burkina Faso. Toute chose qui justifierait selon ces commerçants, la flambée des prix des produits de grande consommation sur le marché. Il n’en est rien selon les premiers responsables de la direction générale des douanes . « Je voudrais informer l’opinion publique que ces affirmations sont infondées car les taux de perception des droits et taxes de douane n’ont pas connu d’augmentation. Ils sont ceux définis par le Tarif Extérieur Commun (TEC) de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les textes de l’UEMOA et des textes nationaux en vigueur concernant le taux de la TVA et des droits d’accises. Par conséquent, ce tarif n’ayant pas changé jusqu’à ce jour, la liquidation et la perception des droits et taxes ne sauraient changer. La douane n’est pas responsable de la flambée des prix sur le marché » a précisé le directeur général des douanes Adama Sana pour qui, s’il y a eu augmentation des prix de produits au niveau du consommateur final, cela pourrait s’expliquer par d’autres raisons qui ne sont pas liées au cordon douanier, notamment par la hausse des prix des produits chez les fournisseurs à l’international. Il a d’ailleurs invité l’ensemble des citoyens Burkinabè et en particulier les opérateurs économiques, au civisme fiscal et à l’accompagnement des services des douanes dans l’exécution de leurs missions.


Oumarou KONATE

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