En conférence de presse dans la matinée de ce mercredi 13 juillet 2022, les membres de l’appel de Manega ont salué la démarche de réconciliation nationale prônée par le Président du Faso Paul Henri Sandaogo Damiba. Dans ce sens, ils ont procédé au lancement d’un concept dénommé « je donne ma main pour la réconciliation et la Paix ». L’appel de Manega veut accompagner le processus de réconciliation et paix tel qu’il est prôné par le Président Paul Henri Sandaogo Damiba.
Lookman Sawadogo et ses camarades ont, au cours du point de presse tenu ce mercredi, félicité le chef de l’Etat pour l’initiative visant à préserver le climat de sécurité politique dans le pays. Ils disent saluer particulièrement le point concernant le retour des exilés politiques qui a été mis en application avec la récente rencontre des anciens chefs d’Etat tenue sur initiative du Président Damiba. « L’appel salue cet acte majeur très significatif au sommet tendant à la décrispation politique et qui offre définitivement des bases positives à l’entreprise de réconciliation nationale à laquelle il s’est attaché depuis trois années sans relâches » a déclaré le porte-parole du comité exécutif de l’appel de Manega.
Selon les membres du collège des sages, ce qui doit demeurer le leitmotiv dans un contexte comme celui que traverse le Burkina Faso, c’est l’intérêt supérieur de la nation. Et de leur avis, la seule et unique voie du salut pour le Faso, « c’est celle de la réconciliation vraie et sincère entre fils et filles du pays ».
Pour Lookman Sawadogo, « nous avons besoin de nous pardonner mutuellement. Car, dit-il « chacun a commis un tord petit ou grand ». De l’avis de l’appel de Manega qui a toujours prôné la réconciliation nationale depuis sa création en juin 2019, nous devons ramener au centre, sans s’égarer ni se perdre en jugements, ceux qui s’écartent ou s’éloignent du chemin de la réconciliation.
Dans cette dynamique, les membres de ce mouvement ont lancé officiellement le concept « je donne ma main pour la réconciliation et la Paix ». Un concept visant selon eux, à aider les Burkinabè à se donner la main et à briser les murs de la méfiance, de la haine et de la distanciation. « Donner sa main à l’autre ou accepter la main de l’autre au-delà des civilités est aussi un symbole fort de générosité, de charité, d’amitié, de confiance et de fraternité d’une part, mais également l’acte de pardon et de la réconciliation passe par la poignée de main. L’histoire de la résolution des conflits et du retour de la paix dans le monde nous l’enseigne » ont rappelé les membres du comité exécutif de l’appel de Manega.

Oumarou KONATE www.touteinfo.com