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Après Nana Akufo-Addo, le ministre des affaires étrangères du Niger estime "vraisemblable" la présence de Wagner au Burkina

samedi 17 décembre 2022


L’éventuel déploiement des groupes paramilitaires russes Wagner continue d’alimenter la polémique. Si les autorités burkinabè n’ont toujours pas donné une information claire sur leur présence ou non après les déclarations du président ghanéen Nana Akufo-Addo, qui lors du sommet États-Unis Afrique, a clairement indiqué que les autorités de Ouagadougou leur ont fait appel ; le ministre des affaires étrangères du Niger Massaoudou Hassoumi se dit aussi préoccupé de sur une intervention de Wagner au pays des hommes intègres.

Interrogé par nos confrères de actu.Niger, le ministre indique ne pas avoir des informations concrètes sur le déploiement de Wagner au Burkina mais n’écarte aucune piste.

« A notre niveau, nous n’avons pas cette information. Mais je pense que c’est une information vraisemblable. Le Burkina est sur cette trajectoire apparemment d’après les informations que nous avons », a déclaré le patron de la diplomatie nigérienne. Celui-ci de demander aux Burkinabè de se ressaisir et éviter de suivre cette trajectoire. Il a corroboré ses propos avec des illustrations par rapport à ce qu’il a qualifié de situation d’impasse au Mali depuis que les autorités de ce pays ont fait appel à Wagner.

« On voit très bien que l’intervention du Wagner au Mali, à part protéger la junte, n’a pas permis d’avoir de succès en matière de sécurité. La situation sécuritaire se dégrade et aujourd’hui le vide qu’il y a depuis le départ des français est tout à fait inquiétant », a ajouté le ministre des affaires étrangères.

Pour Massaoudou Hassoumi, la présence des éléments de l’agence de sécurité privée russe Wagner constitue une menace dans l’espace sahélien voire même au niveau de la CEDEAO. « Nous pensons que Wagner est une menace pour la stabilité de la zone ouest africaine et aujourd’hui, nous devons considérer que cette menace doit être portée au niveau de la CEDEAO, pour qu’il y ait une position nette sur ces mercenaires dans notre espace », a-t-il martelé. D’après lui c’est un élément hétérogène qu’il faut nécessairement combattre.

Rappelons que le gouvernement de transition au Burkina a vivement protesté contre les déclarations du président ghanéen Nana Akufo-Addo. L’ambassadeur du pays a même été entendu par les autorités et l’ambassadeur du Burkina au Ghana rappelé pour consultation. Toutefois, le gouvernement n’a ni confirmé ni infirmé les déclarations du chef d’État ghanéen.

La rédaction www.touteinfo.com

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