L’attaque de la poudrière de Yimdi, survenue dans la nuit du 21 au 22 janvier dernier, fait état d’un blessé du côté des forces de sécurité et l’arrestation de 11 personnes issues de l’ex RSP. L’information a été donnée ce samedi 23 janvier au cours d’une conférence de presse à l’Etat-major des armées burkinabè.

Un blessé du côté de la garde de camp, 11 personnes arrêtées dont 10 éléments de l’ex régiment de sécurité présidentielle (RSP) et un civil religieux, c’est ainsi que l’on peut résumer le bilan de l’attaque de Yimdi perpétrée dans la nuit du 21 à 22 janvier 2016 aux environs de 4 heures. « Mais il n’y a pas eu de munitions emportées », précise Bonkoungou Mahamadi, chef du bureau des opérations de l’armée. Les éléments qui ont été arrêtés ont tous été interrogés puis mis en garde à vue. L’armée affirme avoir le contrôle des éléments de l’ex RSP redéployés dans les différentes garnisons, et pourtant, des corps mutés à Bobo-Dioulasso, Fada N’Gourma et Ouagadougou figurent parmi les récalcitrants. Et aussi, les raisons avancées sont celles relatives à des questions de revanche « en s’attaquant aux installations militaires du pays ».
Il faut noter que l’opération de ratissage des forces de sécurité a été menée dans la nuit du 22 janvier aux alentours de 19 heures afin de procéder à leur arrestation. La dizaine d’éléments arrêtés était logée dans une villa au Kouritenga et a été dénichée suite aux investigations des forces de sécurité. Cette opération se poursuit car, selon les informations reçues de l’Etat-major, « d’autres éléments sont encore en cavale ». Aussi, un dispositif sécuritaire a été immédiatement mis en place pour renforcer la sécurité du site et faire face à cette situation en recherchant les auteurs et leurs éventuels complices. Le chef du centre des opérations interarmées, Coulibaly Gaoussou, invite la population à la collaboration en jouant sa partition pour faciliter le travail des forces de sécurité.

Sidnooma Delaforce