Jeudi 7 avril 2016. C’est la date de naissance de l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP). Au total, 26 partis politiques de la gauche démocratique forme cette nouvelle alliance qui a pour objectif de soutenir et défendre le programme politique du Président Rock Marc Christian Kaboré et contribuer activement à sa mise en œuvre.

Par Thierry KABORE

Sommes-nous entrain de revivre la politique faite par l’ex-président Blaise Compaoré ? Cette question mérite d’être posée au regard de l’évolution de la situation politique. On se rappelle que sous le mandat de Blaise Compaoré, on parlait de la majorité, du Front républicain. Aujourd’hui sous le régime de Rock Marc Christian Kaboré, on parlait déjà de la majorité et aujourd’hui on parle de l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP). Chacun est libre de faire son analyse comme il l’entend. D’après ses initiateurs, ce sont au total 26 partis politiques, principalement de la gauche démocratique, qui soutiennent déjà la majorité au parlement et les partis extra-parlementaires, qui ont décidé de créer cette alliance. Elle a pour objectif la satisfaction des intérêts du peuple à travers l’application d’un programme politique, économique, social et culturel de gauche. Elle vise aussi à soutenir et défendre le programme politique du Président Rock Marc Christian Kaboré et contribuer activement à sa mise en œuvre. Selon le président de l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la république (AJIR) Adama Kanazoé, dont son parti est membre de ladite alliance, l’APMP est née dans le but de réussir ensemble avec le président du Faso ses engagements d’approfondissement de la démocratie, de justice et de quête du progrès économique et social dans la paix et la réconciliation nationale. Il confie qu’elle va constituer un appareil politique qui défend l’action gouvernementale. Le président de l’AJIR conclu en précisant que ce sont des idées qui vont s’entre-croiser pour le développement du Burkina. Qui peut le contredire ? Après tout la politique ce sont les idées et non la guerre. Pourrait-on dire.