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100 jours à Kosyam : Roch doit savoir que « la démocratie ne saurait prospérer si le pain, la santé et l’éducation font défaut », Dixit Pascal Zaïda

jeudi 14 avril 2016


A l’instar de bon nombre d’organisations de la société civile (OSC), le Cadre d’Expression Démocratique (CED) juge à son tour la gestion du pouvoir politique de Roch Marc Kaboré pendant ses 100 premiers jours. C’était au Cours de sa première Assemblée Générale tenue ce jeudi 14 avril 2016 à Ouagadougou.

Pour les principaux animateurs du Cadre d’Expression Démocratique (CED) à savoir Pascal Zaida et Badolo, l’actuel gouvernement ne fait pas mieux que la transition en ce sens que « les attentes des populations sont restées ignorées ». Aussi, les 100 jours de Roch Marc Christian Kaboré sont marqués par des plaintes provenant de tous les secteurs d’activités. « Le président Kaboré doit savoir que la démocratie ne saurait prospérer si le pain, la santé et l’éducation font défaut. Or, les cent derniers jours se caractérisent par l’augmentation du prix de certains produits de grande consommation ; des grèves enregistrées dans les secteurs de l’éducation, la justice, la santé, l’emploi, etc. et des populations en quête de plus de sécurité », a martelé Pascal Zaida.

Selon le Cadre d’Expression, la transition sous Yacouba Isaac Zida était une « arnaque du ciel » et « les erreurs politiques se payent cash » ! Pour cette organisation de la société civile, il y a des révélations d’atteinte à la constitution à son article 73 par l’ex. premier ministre et son ministre de l’habitat et de l’urbanisme René Bagoro. C’est pourquoi, de l’avis du cadre, la forte odeur de blanchiment d’argent, à hauteur de trois (03) milliards, ne saurait être résolue juridiquement. Le CED dit constater également une lenteur « incompréhensible et suspecte » dans l’instruction des événements de septembre 2015. Il y a donc fort à faire pour combler les attentes du peuple insurgé.

Pour ce faire, le Cadre d’Expression Démocratique a formulé des recommandations au nouveau gouvernement afin de résorber tous ces problèmes. Il s’agit entre autres du jugement des personnes arrêtées, l’enclenchement d’un dialogue permanent et efficace avec toutes les couches sociales, la mise en marche du système judiciaire. De même, le Cadre exige des autorités qu’elles assument pleinement ses responsabilités en jouant la carte d’apaisement dans l’affaire d’écoute téléphonique : « les autorités Burkinabè doivent lever le mandat d’arrêt lancé contre le président du parlement ivoirien Guillaume Soro », recommande Pascal Zaida. Le CED a également lancé un appel à la libération des « prisonniers politiques » sous la transition.

Sidnooma Delaforce OUEDRAOGO