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Elections municipales 2016 : La CENI forme ses points focaux pour relever le défi

lundi 18 avril 2016


Dans le but de prévenir les conflits lors des élections municipales du 22 mai prochain, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) outille ses points focaux des CECI et CEIA pendant 48 heures. Ces séances de formation des présidents de bureaux de vote ont débuté ce lundi 18 avril pour finir le mardi 19 avril 2016.

Aux yeux des premiers responsables de l’administration du processus électoral, l’importance de la formation des parties prenantes aux élections n’est plus à démontrer : « Pendant la phase de réception des dossiers de candidature, nous avons senti quelques petits soucis dans certaines localités. Il y a eu des zones d’alertes précoces notamment à Boussou, Zogoré, Broum-broum, Tanghin-Dassouri et à Saaba », a d’emblée confié le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Maître Barthélemy KERE, à la presse. Ainsi, à travers cette séance de formation, il espère voir les représentants de la CENI qui sont dans ces localités, informés des problèmes, dotés d’outils nécessaires pour pallier d’éventuelles crises.
Les CECI des 45 chefs-lieux de province étaient tous présents à la formation, et Maitre Barthelemy KERE n’a pas manqué de leur témoigner sa gratitude pour le travail déjà abattu, avant de les inviter à travailler d’arrache-pied, de sorte à éviter un recul du processus démocratique en consolidant les acquis déjà engrangés. « Nous voulons que les démembrements soient outillés et puissent travailler à résoudre les problèmes selon les voies juridictionnelles », a-t-il souhaité.

Un expert international pour assurer la formation

Pour assurer la formation, il a fallu faire appel à un spécialiste venu du Burundi : Touré Amour Laye. Ce dernier apprécie cette initiative à sa juste valeur. « Ce projet de prévention de violence électorale est mis en œuvre depuis plus de 10 ans par notre structure IFES. Nous avons donc une méthodologie adaptée et approuvée. Il a été testé dans les pays comme le Togo, le Sénégal, le Burundi, bref, près d’une dizaine de pays en Afrique », a indiqué le spécialiste Touré Amour Laye. Cependant, même si l’expert reconnaît que le contexte burkinabè diffère d’avec celui des autres pays de la sous-région, il dit être venu avec toute l’expérience acquise ces dernières années en matière d’élections, pour essayer de l’adapter.
C’est pourquoi il est attendu des participants une compréhension de la méthodologie de travail, mais surtout un effort d’adaptation. Du reste, il s’agira de connaître et de savoir identifier les composantes de la violence électorale et d’expliquer les conséquences de cette violence électorale sur la société. Maître Barthélémy Kéré réitère l’engagement et la volonté de sa structure à relever le défi organisationnel pour le renforcement de la démocratie.

Sidnooma Delaforce Ouédraogo
Touteinfo.com