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Politique : « Si Roch échoue, il sera mangé vivant ! », dixit Laurent BADO

mardi 19 avril 2016


Au cours d’un point de presse tenu ce mardi 19 avril 2016 à Ouagadougou, le bureau politique national du Parti pour la renaissance nationale (PAREN) s’est donné à un exercice d’appréciation de l’évolution de la situation du monde, de l’Afrique et du Burkina. Le parti a profité donner les raisons de son ralliement. Le principal conférencier du jour reste le père fondateur du parti : Laurent BADO.

Le ‘’grand bavard national’’ refait surface. Après avoir longtemps disparu des écrans radars, le désormais ‘’honorable député’’ du groupe parlementaire Burkindlim s’est prononcé ce mardi 19 avril 2016 sur son ralliement au parti majoritaire. « Il ne s’agit pas d’une fusion avec le MPP, mais plutôt d’une coalition », a tout de suite déclaré Laurent Bado. « Dans toutes les démocraties, on a des gouvernements de coalition et des gouvernements d’union nationale. Dans le cas du Burkina, le gouvernement est à la fois de coalition parce que le MPP n’a pas la majorité absolue à l’Assemblée, mais aussi d’union nationale car il y a une crise interne et externe à gérer. La participation du PAREN donne une dernière chance à mes propositions de lois jadis rejetées », s’est-il empressé de justifier, avant d’ajouter que son parti peut se retirer si toutefois le gouvernement venait à déraper.

De la situation politique nationale

Pour le matelot du PAREN, le gouvernement fait des efforts mais cela reste insuffisant car, pour lui, le peuple a besoin des « signaux forts » qui montrent que rien ne sera effectivement comme avant. Aussi, face à l’incivisme grandissant (avec le comportement des élèves de Nagaré et le cas des Koglweogo), il faudrait que le gouvernement mette en avant l’autorité de l’Etat, sinon « pas d’avenir pour la Burkina ». Pour ce faire, le père fondateur du PAREN suggère l’éradication de l’impunité et le fonctionnement du service public de façon continue.« Personne n’a droit à l’erreur, sinon la jeunesse n’acceptera jamais ça », a-t-il prévenu !
Comme à l’accoutumé, Laurent Bado n’a pas manqué d’ironiser : « le gouvernement doit prendre le peuple en face comme un judoka et jamais comme un boxeur ! Sinon il y en a qui seront mangés comme des brochettes ». Pour lui, on ne peut pas soigner tous les maux du Burkina et le gouvernement se doit de tracer une feuille de route.« Le gouvernement est condamné à réussir car si Roch échoue, il sera mangé vivant », a-t-il ajouté.

De la nécessité d’un Etat Fédéral pour l’Afrique…

Parlant du recul de la démocratie sur le continent, Christophe Boisbouvier déclarait sur RFI,après les élections du 29 novembre, qu’un pays africain (le Burkina Faso) a connu les élections les plus démocratiques de son histoire. « Faut ! », rétorque Laurent Bado : « l’argent a parlé aux dernières élections. Or en 1978, le Burkina Faso a connu des élections hautement démocratiques, sans achat de conscience », a-t-il indiqué.
Pour ce qui concerne l’évolution de la situation en Afriqueet dans le monde, le PAREN estime que l’Afrique a besoin d’un Etat fédéral pour être exemptée des différentes crises (guerres et autres soubresauts socio-politiques). Pour cela, de l’avis du PAREN, il faudra reformer l’ONU pour barrer la route à la domination. Cela sous-entend nécessairement la création de l’ONU africaine. Toute chose qui permettrait d’abandonner le libéralisme exploiteur et le capitalisme oppresseur, mettant ainsi fin à la pensée unique. En somme, c’est le culte de l’Homme riche qui tue nos valeurs et il ne faudra plus se laisser tremper par l’occident.

Sidnooma Delaforce OUEDRAOGO