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Situation nationale : La Convergence des Masses Populaires (CMP) donne sa lecture

samedi 30 avril 2016


Au cours d’une conférence de presse tenue ce samedi 30 avril 2016 à Ouagadougou, la Convergence des Masses Populaires (CMP) dit être apte à critiquer les gouvernants face aux enjeux de la situation politique nationale. Pour les municipales du 22 mai prochain, la CMP a vu l’invalidation de sa candidature dans trois (03) arrondissements (le 03, le 06 et le 07). Cette action est qualifiée par les responsables de la CMP comme une « manœuvre des apprentis sorciers ».

« Nous ignorons réellement comment fonctionne notre justice, mais c’est très déplorable. Le jugement n’a pas été équitable. A la lumière du code électoral aucun article n’autorise le remplacement des pièces manquantes ni de complémentarité d’écriture. Le tribunal administratif à son audience du 14 s’est prononcé incompétent pour valider nos dossiers ; alors que le même tribunal se prononce compétent pour valider le dossier d’un méga parti comportant les mêmes erreurs », s’est tout de suite indigné le président SANA SINI avant d’ajouter que « le code [électoral] est à revoir ».

La gestion de la transition et les questions d’incivisme

Pour la Convergence des Masses Populaires, nul n’a le droit d’ignorer ce que la transition a fait pour le Burkina. Selon ses membres, il y a eu des changements « significatifs » au cours de la transition et les revendications des sans voix ont été prises en compte. Pour eux, cela est visible à travers les tarifications des baux locatifs, la loi sur le délit d’apparence et bien d’autres.

Pour ce qui concerne l’incivisme, la CMP insiste que le cas des Koglwéogo n’en est pas un, car il faut plutôt reconnaître l’importance de ces groupes d’auto-défense dans le système sécuritaire du pays. Relativement à la question des parcelles, la CMP estime qu’il n’y a pas de fumée sans feu. « Nombreux sont ceux qui se posent des questions pourquoi les maires ont été arrêtés et détenus dans les maisons d’arrêt et de correction ! », s’exclame le président de la CMP pour qui il est normal que toute la vérité se fasse sur cette affaire.
Se prononçant sur l’annulation des mandats d’arrêt lancés contre le président du parlement ivoirien Guillaume SORO et l’ex-président Blaise Compaoré, la CMP considère que « ce sont des cas d’incivisme notoire. »

Sidnooma Delaforce OUEDRAOGO