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Faible affluence pour les municipales : Les ’’justifs’’ du président Roch Kaboré après son vote

dimanche 22 mai 2016


Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré s’est rendu à l’école primaire B de la Patte d’Oie ce dimanche 22 mai 2016. Le chef de l’Etat a voté pour son candidat de choix.

C’est accompagné de sa femme que le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a accompli son devoir citoyen ce dimanche 22 mai 2016. Il sonnait 7 heures 45 minutes quand le couple présidentiel accompagné de la garde rapprochée est arrivé à l’école primaire B de la Patte d’Oie où l’affluence des électeurs était quasi nulle. Ce manque d’affluence n’a toutefois pas empêché l’homme et sa femme de donner leur voix à leur candidat de choix. Au moment où le président du Faso votait dans le bureau de vote N°1, la première dame elle accomplissait son devoir citoyen dans le bureau de vote N°2. C’est donc en homme fier d’avoir montré le bon exemple aux indécis que le président a pris la parole à sa sortie du bureau de vote N°1. Et ce que l’on peut dire, c’est que le chef de l’Etat semble ne pas être vraiment surpris par le manque d’affluence observée devant les bureaux de vote à l’école primaire B de la Patte d’Oie. Il a rapidement trouvé une justification à cette situation qui se résume aux activités religieuses. Au passage, le président de la CENI Me Barthélémy Kéré qui a accueilli le président du Faso à son arrivée a tenu les mêmes propos. Il justifie le manque d’affluence par deux arguments. Le premier, selon lui, est le fait que les chrétiens catholiques fêtent ce dimanche 22 mai 2016, la Sainte Trinité ; alors les fidèles sont à l’église pour communier avec le Seigneur a-t-il indiqué. Le second argument, toujours d’après Me Barthélémy Kéré, est le peu d’intérêt que les Burkinabè accordent aux municipales. Mais le patron de la structure chargée de l’organisation de ces municipales préfère être optimiste. Il estime que la journée vient de commencer et il est trop tôt pour tirer des conclusions. Le chef de l’Etat, quant à lui, a déclaré avoir bon espoir que le taux de participation sera quand même intéressant à la fin de la journée. Si ces élections sont émaillées par des incidents depuis l’ouverture de la campagne, le président se dit satisfait de leur tenue. Il estime qu’elles vont permettre la mise en place non seulement des mairies, mais aussi des conseils régionaux qui vont assurer la démocratie à la base.

Une campagne entachée de crise

L’on aurait souhaité que les municipales se déroulent comme les élections couplées du 29 novembre 2015. Hélas, cela n’a pas été le cas. En effet, depuis l’ouverture de la campagne, des foyers de tensions se sont créés dans certaines localités. Une situation déplorée par le premier responsable des Burkinabè qui a déclaré : « Il peut y avoir des frustrations, mais je pense que nous avons franchi le Rubicon ». Il relève ici des locaux des démembrements de la CENI saccagés, des documents déchirés, des affrontements entre militants de différents partis etc. Au regard de cet incivisme, le président a martelé qu’il est temps d’arrêter. Il dit accepter qu’en politique on soit confronté à des agressions verbales. Il s’oppose cependant aux violences constatées ces derniers jours. Il a alors appelé les partis concernés par ces violences à une introspection pour ne plus revivre ces moments douloureux les années à venir. Le président de la CENI Me Barthélémy Kéré, lui, est venu en appui au chef de l’Etat en affirmant que ce sont les militants et sympathisants des partis politiques qui sont impliqués dans les violences. Voulant jouer à l’apaisement, il a demandé aux formations politiques de prendre leur responsabilité et de faire comprendre à leurs militants que ce sont les urnes qui décident des conseillers et non les muscles.
Il faut dire que depuis l’ouverture des bureaux de vote à 6 heures du matin, jusqu’à l’arrivée du président à 7 heures 45 minutes et notre départ des lieux aux environs de 9 heures, l’affluence était toujours nulle. Il y a même des bureaux de vote devant lesquels on ne peut même pas compter une ou deux électeurs.

Thierry KABORE