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Insécurité routière : « Vous dites que vous ne sentez pas l’Etat, vous allez le sentir maintenant. » dixit Simon Compaoré

jeudi 26 mai 2016


Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure Simon Compaoré et son collègue des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Souleymane Soulama, ont conjointement animé un point de presse ce jeudi 26 mai 2016 à Ouagadougou. Ils ont communiqué sur les décisions prises pour lutter contre l’insécurité routière au Burkina Faso.

Il est grand temps de prendre des décisions fermes pour lutter contre l’insécurité routière. On est tous d’accord et ce n’est ni le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure (MATDSI) Simon Compaoré, ni son collègue des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Souleymane Soulama, qui diront le contraire. Tous les deux en charge de la sécurité des Burkinabè dans leur domaine ont décidé de sévir contre les brebis galeuses qui à cause de leur incivisme, causent le décès de citoyens innocents en circulation.
« Le contrôle ? Il s’intensifiera ! La répression ? N’est-ce-pas ce qui faisait le plus défaut ce que l’on dit ? Eh bien, elle sera de tous les jours », souligne le ministre en charge de la sécurité routière Souleymane Soulama selon qui, de jour comme de nuit, des milliers de gendarmes et de policiers sont déployés pour combattre l’insécurité routière au péril de leur vie. Malheureusement, regrette-t-il, leurs efforts sont ternis par quelques brebis galeuses qui s’adonnent à des comportements contraires à l’éthique et à l’honneur de corps d’appartenance. Le ministre Soulama relève les causes et les facteurs des accidents de la circulation routière qui sont : l’excès de vitesse, l’imprudence, l’inobservation des règles de circulation, l’ignorance royale desdits règles, l’inconscience et l’irresponsabilité.

Des chiffres effrayants : 5 046 morts et 73 536 blessés entre 2010 et 2015

84 117, c’est le nombre d’accidents survenus au Burkina Faso entre 2010 et 2015. Ces accidents ont fait comme blessés durant ces cinq années 73 536. Le nombre de morts enregistrés dans cet intervalle d’années est chiffré à 5 046. Ces sont des chiffres donnés par le ministre Souleymane Soulama pour montrer la gravité de la situation. Le directeur général de la police nationale Lazard Tarpaga a appuyé les propos du ministre en confiant que ces chiffres doivent être revus normalement à la hausse car certains blessés décèdent à la suite de leurs blessures. Afin de protéger la population, et suite au drame du 19 mai 2016 qui a causé la mort d’un policier en service de réglementation de la circulation, le gouvernement a pris un arrêté interministériel dont l’objectif principal est la réduction du nombre des accidents graves de la circulation routière a rappelé Souleymane Soulama.
Le texte impose selon lui : l’installation d’un dispositif de limitation de vitesse pour assurer le respect des prescriptions administratives limitant la vitesse en agglomération et hors agglomération. Egalement, l’installation d’un dispositif permettant de déterminer les temps de conduite et de repos des conducteurs afin de lutter contre la fatigue au volant ; etc. sont des décisions prises par les deux ministères.

Selon les autorités, les véhicules automobiles en circulation sur le territoire national ont un délai de 6 mois pour se conformer aux dispositions du présent arrêté. C’est l’article 17 du chapitre VI de l’arrêté qui l’exige. En cas de non-respect de ces dispositifs, les sanctions adéquates seront appliquées, a souligné le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure (MATDSI), Simon Compaoré. Il a rappelé que les conducteurs que ce soit de motos, de vélos ou de véhicules qui ne respectent pas non plus les feux tricolores, les panneaux indiquant le sens interdit ou stop, et bien d’autres panneaux ne seront pas épargnés par les sanctions. Il a rassuré les pessimistes qui pensent que ladite initiative ne sera qu’éphémère, que de temps en temps, une évaluation se fera et le gouvernement communiquera là-dessus. Les forces de sécurité à savoir la les premiers responsables de la police nationale, de la police municipale et de la gendarmerie présents à la conférence de presse ont rassuré leurs supérieurs hiérarchiques que dès la fin de la rencontre, ils feront passer le message à tous leurs éléments. Simon Compaoré n’est pas resté indifférent à une telle assurance. Il a déclaré à qui veut l’entendre : « Vous dites que vous ne sentez pas l’Etat, vous allez le sentir maintenant alors préparez-vous ». Son collègue en charge des transports renchérit : « Des textes, nous en avons ! Des obligations, elles sont nombreuses ! Des interdictions, il y en a qui ne demandent qu’à être respectées et que nous ferons désormais faire respecter ».

Thierry KABORE
Toute Info


Quelques détails sur l’arrêté sur les limitations de la vitesse

Chapitre II (de la limitation des vitesses) à l’article 2 : les conducteurs de véhicules routiers de transport sont tenus au respect strict des limitations de vitesse imposées par les autorités compétentes qui sont : d’abord en agglomération 50 km/h sauf prescription contraire de l’autorité administrative compétente ; ensuite, en hors agglomération, 90 km/h pour les véhicules de transport routier autre que le transport de marchandises ou matières dangereuses. Enfin, en hors agglomération, 80 km/h pour les véhicules de transport routier de marchandises ou matières dangereuses. Toujours dans le même chapitre, à l’article 3, il est dit que tout véhicule de transport routier dans les catégories de transport (…) portant fixation des catégories de transport routier et des conditions d’exercice de la profession de transporteur routier doit être équipé de limiteurs de vitesse. A l’article 4, d’abord il est écrit que le dispositif de limitation de vitesse peut être mécanique ou électronique. Ensuite, le système mécanique est constitué par l’installation d’une butée plombée soit à la pédale d’accélérateur, soit à la pompe d’infection. Enfin, le mécanisme électronique est composé d’un actuateur électrique et d’un régulateur électronique dans lesquels est mémorisée la vitesse maximum à ne pas dépasser.
Au second point, celui lié au temps de conduite et de repos des conducteurs, ont peut lire à l’article 6 que la durée totale maximum de conduite, y compris les heures supplémentaires ne doivent pas dépasser ni 9 heures par jour, ni 48 heures par semaine. Le travailleur bénéficie d’un repos hebdomadaire de 24 heures consécutives par semaine et d’un repos journalier d’au moins 10 heures consécutives. Toujours dans le même article, on peut lire que les chauffeurs conducteurs bénéficient en outre d’un repos appelé « repos en temps de conduite » à raison d’une heure de repos pour 4 heures de conduite. A l’article 7, tout véhicule de transport dans les différentes catégories de transport routier doit être équipé de dispositif permettant de déterminer les temps de conduite et de repos prescrits par les textes en vigueur. L’article 8 dit que le dispositif de contrôle des temps de conduite et de repos est constitué par l’installation d’un chrono tachygraphe ou d’un ordinateur embarqué.

T.K.