Au cours d’une conférence de presse animée ce 06 juin l’Alliance pour la Défense de la Patrie (ADP) a passé en revue l’actualité nationale. Taclant au passage l’ex-Premier Ministre Zida accusé de tous les maux.

L’idée d’envoyer une délégation conduite par le Président de l’Assemblée Nationale rencontre l’assentiment de l’ADP qui estime qu’elle a contribué à « jeter les bases du renforcement de la coopération entre les deux pays voisins et frères  ». Et Abraham Badolo et ses amis de vilipender les autorités de la Transition accusées d’avoir entretenu un climat de méfiance entre les peuples ivoirien et burkinabè. Ils en veulent pour preuves le mandat d’arrêt lancés contre le Président du parlement ivoirien sans que la culpabilité de celui-ci soit établie mais aussi les agissements qui « ont mis à mal la cohésion de l’armée exposant le pays aux attentats terroristes de janvier dernier ».

L’ADP accuse l’ex-Premier Ministre de « désertion en temps de paix » d’autant que sa permission d’absence est terminée depuis le 19 février 2016. Elle réclame par conséquent les sanctions prévues en la matière.

L’ADP qui se définit comme une Organisation de la Société Civile (OSC) authentique se dit inquiète des « entraves à la défense de mouvement » que constitue le débarquement des ténors de l’ex-parti au pouvoir. La structure de la Société Civile a aussi dénoncé les manifestations du 02 juin devant le Palais de justice qui mettraient à mal l’indépendance de la justice.

Soumana LOURA
Toute Info

Photo
Le Président de l’ADP Abraham Badolo (au Centre) et le Secrétaire Général du mouvement à gauche.