Au cours d’une conférence de presse qu’elles ont animée le 07juillet 2016, le Cercle d’Eveil (CEDEV) et le Réseau des Organisations de la Société Civile pour le Développement (RESOCIDE) ont dénoncé les mesures « inappropriées » du gouvernement à propos du dossier Boulevard de Tansoba. Mesures qui, jugent-ils, vont à l’encontre du Burkina nouveau cher à tous.

« Le mal n’est pas encore totalement fait », ont précisé les conférenciers qui disent en appeler au Président de la République de peser de tout son poids pour qu’une infrastructure de standing international et un savoir- faire exceptionnel n’échappent au Burkina.

Rappel des faits…

Le Burkina était alors en période de Transition politique après l’insurrection d’octobre 2014 quand le gouvernement du Japon lui a promis de refaire le Boulevard de Tansoba c’est-à-dire la circulaire allant de l’échangeur de l’Est à celui de Ouaga2000 longue de 6,5 km.
Promesse qui avait commencée à être tenue d’autant que des études de faisabilité avaient déjà été entamées selon les conférenciers. C’est ainsi que le Ministère des Infrastructures aurait demandé de réaffecter les financements à d’autres tronçons tels la rocade Nord, le tronçon allant du Rond –point du 02 Octobre au marché de Baskuy, etc. En sus de cette demande que les deux(02) structures disent déplorer, des démarches auraient été entreprises auprès de la Banque Ouest Africaine de Développement(BOAD) pour contracter un prêt en vue de la réfection de ladite circulaire. D’où l’incompréhension des structures qui dit craindre que cette démarche de réaffectation n’entraine une annulation pure et simple de l’aide. Ce qui de l’avis de Evariste Konsimbo, président du CEDEV ferait perdre au Burkina 22millirads –le coût de la réfection-. « Cette mesure est contraire à l’orthodoxie financière. Je doute qu’elle n’ait pour seul but que d’endetter davantage le Burkina » fulmine le président du CEDEV qui dit craindre pour le futur des relations entre le Burkina et le Japon.

Soumana Loura
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