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PUTSCH DU 16 SEPTEMBRE 2015 : Les anciens de la NAFA demandent la libération du général Bassolé

samedi 9 juillet 2016


Neuf (09) mois après l’arrestation du général Djibril Bassolé pour son rôle présumé dans le putsch de Septembre 2015, plusieurs centaines de personnes se mobilisées ce samedi 9 juillet 2016 au Centre national du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) pour demander sa libération. C’est suite à l’invitation de l’union nationale des anciens de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA).

« Qu’on nous clarifie ce dont Djibril Bassolé est accusé. S’il n’y a rien contre lui, qu’on le libère ! » ; a d’emblée lancé le représentant de la chefferie coutumière. C’est dans une salle bondée de monde que la rencontre a eu lieu. Entre des cris, des salves d’applaudissement et des bruits de vuvuzelas, s’échappaient des slogans : « Djibril Bassolé, libéré ! Bassolé, libéré ! ». Pour eux, la mise aux arrêts de Djibrill Bassolé est un « règlement de compte politique qui ne répond à aucune règle juridique ».

Prenant la parole, le président des anciens de la NAFA, AdamaYameogo, a tout d’abord clamé l’innocence du « prisonnier politique ». « Le cas de notre président Bassolé ressemble à l’adage qui dit que même si tu danses dans l’eau, tes ennemis

diront que tu soulèves la poussière », s’est-il indigné avant d’ajouter que ceux qui accusent Djibrill Bassolé peinent à trouver des preuves pour le maintenir en prison. Pour lui, la vérité sur l’innocence de Bassolé finira par rattraper le mensonge fomenté à son encontre.

Le président des anciens de la NAFA n’a pas manqué de souligner les difficultés que rencontre le parti après l’incarcération du général de gendarmerie. « Malgré les tords subis par notre jeune parti depuis sa création tels que le gel des avoirs, les arrestations arbitraires, les menaces et violences orchestrés sur nos militants à l’image de ceux subis à Karangasso Vigué et ailleurs, le parti a toujours adopté un comportement responsable républicain », a-t-il indiqué. Selon lui, la responsabilité incombe aux autorités Burkinabè car le verdict rendu par la cour de justice de la CEDEAO le 1er juillet 2016 stipule que « le droit de Djibril Bassolé à choisir librement ses avocats a été violé. »

Noufou OUEDRAOGO
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